LOGAN

Serval

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« SNIKT ! »

Mark Millar in « Wolverine 71 », 2003

Voilà des siècles que les fusils terrorisent les pauvres fermiers installés dans les vallées perdues. Seront-ils sauvés par la venue d’un homme providentiel surgi d’une chanson de Johnny Cash ? Le « Logan » envoyé par James Mangold n’est pas ce « Pale rider », encore moins un ange libérateur, il n’est qu’un rempart, un passeur, le garant d’une génération qui porte encore un peu d’espoir.

Après avoir vu défiler à longueur d’années toutes ces franchises super-héroïques, les avoir vu se couler dans le moule de leurs chapelles respectives, à force de voir ces héros de papier malmenés, souillés, griffés, trempés dans de multiples bains édulcorants, il fait bon retrouver l’homme qui sommeille sous le Wolverine. Mangold avait déjà contribué à la renaissance du Mutant, sérieusement abimé lors d’une révision pour le moins repoussante de ses origines. Après un séjour au Japon, fort de son pouvoir régénérant, Logan était redevenu « The Wolverine », une arme indomptable et sauvage aux griffes d’adamantium, le seul et unique. Le vrai. Et c’est bien celui-là que l’on retrouve des années plus tard, en old man éreinté, imbibé, à la peau lacérée, conduisant sa limousine dans un futur sans alternative, dans une société à la mémoire courte qui a oublié ses vieux héros (ou presque) pour en acclamer d’autres nettement plus contestables. Tandis que l’on file sur la route vers le Dakota, les paysages se refusent à ressembler à autre chose qu’à ceux du Texas, comme si l’aridité des contrées du Sud avait contaminé d’autres latitudes, comme si la planète s’était soudain réchauffée un bon coup. Des camions sans cabine filent à toute allure sur les autoroutes encombrées, des batteuses géantes moissonnent des hectares de blé et de maïs transgénique tandis qu’une poignée de WASP confisquent les ressources minérales et se partagent les bénéfices. Il faut entrer dans la chambre d’un jeune adolescent noir pour voir le visage du président Lincoln car ce dernier a été effacé du Mont Rushmore.

C’est ainsi que James Mangold, réalisateur et scénariste de ce chapitre final des aventures d’un Wolverine à qui il rend sa civilité, voit cet avenir qui n’est pas si éloigné de son présent. Dans ce monde-là, le félin s’est fondu sous une barbe broussailleuse, cherche à se faire oublier, à rentrer dans le rang (« I walk the line » dirait un autre). Lorsque débute cette dernière histoire, le héros n’est plus un X-man, tout juste un « Uber-man » qui trimballe dans sa Chrysler modèle 2024 des nénettes débranlées qui enterrent une vie de jeune fille ou des électeurs fortunés fêtant l’avènement d’une autorité sans doute très contestable. On ne sait qui dirige vraiment ce pays de rednecks, mais ce qui est certain en revanche, c’est qu’une société privée nommée Transigen (qui prend sa source dans les eaux infréquentables de l’Alkali Lake) a tout pouvoir, et que son principal homme de main se prénomme Donald. Avec ses lunettes orange fumées, sa petite tronche de roquet blondinet et son bras mécanique, il ne semble avoir peur de rien, surtout pas de celui qui vainquit naguère des êtres aux capacités démentielles. « Je suis fan » lâche-t-il à ce résidu de mutant, une espèce en voie d’extinction qui a troqué son costume de héros pour celui d’un banal chauffeur.

Le Wolverine est désormais une bête seule et traquée (Mangold, tout en pudeur, laisse dans l’ombre du refoulement ce qu’il est advenu des autres), qui n’a plus qu’une idée en tête, celle de sauver sa peau (et accessoirement ce qu’il reste de son vieux maître à penser, Charles Xavier) en mettant les voiles vers le soleil levant. Logan n’a jamais vraiment été un homme de parole, et c’est peut-être pourquoi la petite muette qui se retrouve entre ses pattes ne décroche pas un mot mais des regards qui ne vous mettent pas franchement à l’aise (impeccable Dafne Keen qui sait aussi montrer les griffes). Tous les trois vont prendre la « Fury road » dans la direction que pointe Mangold, avec les suppôts de l’industrie génique à leurs trousses, armés jusqu’aux dents. Tandis que la bande-son de Marco Beltrami hurle sa douleur (frappant à qui mieux-mieux sur un piano désaccordé), ils foncent pied au plancher vers un Eden qui n’est pas inscrit sur les cartes ordinaires. Puisque le mentat perd la boule, c’est dans une relique que le réalisateur trouve son cap, celui qui va nous conduire vers les Nouveaux Mutants. Il la déniche dans une de ces vieilles revues bon marché où John Byrne et Chris Claremont ont imprimé la légende. Après avoir taillé la route, Logan se fait tailler la barbe, car c’est Wolverine que Mangold a choisi pour passer la main, celle que saisit la petite Laura devant ce qu’il reste de ses héros fatigués.

Il y a deux ans, Hugh Jackman avait promis d’en finir avec Wolverine, conscient d’avoir fait le tour de l’animal, refusant d’emmener le personnage jusqu’au point de lassitude. Avec le concours de son vieux mentor Patrick Stewart qui reprend une dernière fois sa place dans le fauteuil du professeur, James Mangold lui offre une sortie en grande pompe, bestiale et sanglante autant que bouleversante. Et qui pour lui donner le coup de grâce ? Mangold se souvient de ses westerns préférés, de « Shane » et de ses vallées perdues. Un train géant longe la frontière mexicaine mais ce n’est pas ce « 3 : 10 to Yuma » qui aura raison du mutant, pas plus que ce tueur à la solde des grands patrons et à la morgue bien pendue. C’est un reflet de lui-même, de ce qu’il fut ou aurait dû être, pareil à ce miroir que Pat Garrett fait voler en éclats dans un film de Peckinpah lorsqu’il croit descendre son vieux frère Billy.

Dans les forêts bordant la frontière canadienne, à deux pas de sa mère patrie, le voici découvrant enfin le goût de la mort, lui qui la donna si souvent de la pointe de ses lames, tout au long de ce film et des précédents. James Mangold le fait entrer dignement au panthéon des héros rattrapés par la griffe du passé, une bien émouvante conclusion à cette icône de papier née et morte sous X.

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29 réflexions sur “LOGAN

  1. Bonsoir, comme mon ami, j’ai beaucoup aimé ce film avec ce Wolverine fatigué, au bout du rouleau, qui porte des lunettes pour lire. Les méchants sont vraiment méchants mais ils sont durement punis. La relève des X-men est assuré avec tous ces jeunes. Bonne soirée.

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    • Bonjour Dasola.
      En effet, Mangold relance un peu l’intérêt pour un genre en cours d’essoufflement par ailleurs. J’ai bien peur hélas que sa démarche très en marge des univers très contrôlés de ces franchise ne soit qu’une anomalie dans le paysage.
      Merci de ton passage.

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  2. Je n’aurais pas dit mieux d’ailleurs j’ai rédigé trois paragraphes. Mais je suis d’accord à presque 200%.
    Si ce n’est la muette qui n’a d’expressif que les sourcils… et qui pourtant se fend d’une oraison top classe…
    belle et impressionnante sortie du Wolvie.
    Et un Hugh Jackman solidement fragile et réciproquement…
    Bon je dis pas que j’ai pleuré mais pas loin.

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    • Décidément, ça y va sec les glandes lacrymales en ce moment !
      C’est vrai que l’oraison piquée au cow-boy à franges et le dernier plan viennent se planter droit au cœur.
      Si la gamine ne donne pas vraiment dans le sentimental tout du long, c’est bien parce qu’elle est un petit animal sauvage. Faut avouer qu’elle s’y entend la chica pour mordre la main qui l’a nourrie. 😉

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  3. Ben moi côté lacrymales j’ai aucun problème ça fonctionne.
    J’ai un blême par contre avec le dernier plan des films. Tu peux me le rappeler à mots couverts ? C’est pas une histoire de génération à venir
    .?. parce qu’on la sent arriver la suite de la suite de la relève (seul point noir).
    Ouais elle balance bien la guibole la kick ass mais elle n’est pas touchante alors que le Victor de Truffaut l’était, tout en étant un foutu sauvage. Si elle avait fait dans le pathos j’aurais détesté aussi. Mais là je trouve qu’elle joue trop des sourcils et de la grimace.

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    • Elle me plaît bien moi la petite teigneuse… et au moins elle articule quelques mots (pas comme l’autre de l’Aveyron). Sans doute qu’on la reverra un de ces jours (sous cette forme ou sous une autre), mais je crois que le plan final, tu le prends comme tu veux. Moi j’y vois simplement le signe que (ATTENTION GROS SPOILER DE MALADE) le chemin s’arrête là pour certains.

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  4. Je me suis appliquée, j’ai essayé de l’aimer parce que merde la VDM pour une petite minette comme ça c’est pas humain.
    C’est même pas mutant.
    Mais non… spa possible. Les grimaces au ciné je peux pas.

    Donc the Last plan c’est bye bye loulouououou…Ou ya quelque chose d’autre ??
    Va falloir que je le revois mais ya du taf cette semaine…

    Je suis sur le cul. Je ne pensais pas que Nicolas Bedos me ferait autant rire et me mettrait la larme à l’oeil (oui je sais ça fait comique de répétition) !

    Et as-tu vu ce grand film de garçons féministes 20th century women ??? J’aimerais l’avis d’un garçon qui mouille sa culotte devant Conan.

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    • Ni l’un, ni l’autre. J’avoue que le Bedos ne me fait que très moyennement triper (surtout après l’avoir entendu vendre son film).
      Quant à l’autre, je le cherche partout désespérément, tout comme « certaines femmes » signé de la merveilleuse Kelly Reichardt. J’y peux rien, je vis dans un désert cinématographique.

      Des X-men (ou New Mutants), tu en retrouveras sans doute des tout beaux tout neufs dans les prochaines années vu que la manne est encore loin de l’épuisement. Le vieux Logan et toute la fraternité de Westchester seront alors de vieilles gloires que certains invoqueront à l’occasion histoire de réveiller nos fibres nostalgiques. Peut-être même que certains s’en sont tirés et qu’ils pourront coacher à loisirs les jeunots.

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  5. Bedos le fiston. .. connais pas. Et je l’ai pas entendu vendre son film. Il était comment ? Prétentieux ?
    Je sais qu’il agace beaucoup mais comme j’étais vierge et ne le connais pas il m’a épatée. Je le lisais quand mon jules était abonné à Marianne et je trouvais qu’il écrivait bien. Son film est d’ailleurs très littéraire.

    Le Kelly n’est pas non plus arrivé jusqu’à moi :-(‘
    Je suis « en region » avec en principe une super programmation mais là… ellipse. T’es ďans quel trou toi ?

    Ah oui, ils vont nous la jouer hologrammes dans les décennies à venir. ! Pas bête !
    J’ai vu hier la BA d’un Marvel, je ne pense pas que c’étaient des X, mais c’était affligeant. Il y avait même un petit personnage en animation parmi les vrais gens ! Humour à deux balles et pyrotechnie.

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  6. Pour revenir à plus haut oui c’est un raton spatial avec un gros gun. Consternant. Ce sont les Gardiens de la Galaxie. J’ai REVU la BA hier. Je vais en être gavée jusqu’à la nausée jusqu’en juillet !!! J’étais allée voir le 1 et je suis sortie avant la fin. INSUPPORTABLE. Mais l’aspect socio.ethno.politico tsoin tsoin conard le barbarian a dû m’échapper :-)))

    Ah Reims ??? Beau port de pêche. Moi je suis plus vers la droite quand tu regardes la carte. Mais tu dois le savoir puisque j’ai raconté ma vie mon oeuvre pendant 4 ans…

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    • Nach Deutschland donc ?.. (scuse, j’ai pas relu le dossier dernièrement)
      Ton manque de foi pour « Conan » me consterne, mais bon, Crom sur sa montagne, te pardonne car il se gausse des quolibets.
      J’avoue que ces gardiens du cool m’en avait touché l’une sans faire bouger l’autre comme disait un ex-président qui sucre les fraises aujourd’hui (critique dispo plus bas). Du coup, comme toi, j’ai du mal à m’emballer pour cette suite à base de rongeur susceptible et d’arbre au vocabulaire limité.

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    • Pas de psychologisation à outrance cher camarade. L’antagoniste doit rester hors de portée sensible pour ne pas faire de l’ombre aux griffus de premier plan. Et puis l’homme au bras de cyborg est un grand fan tout de même, ce qui lui donne une petite touche narquoise assez bien vue je trouve. Quant au scientifique, il n’est qu’un apprenti-sorcier parmi d’autres.

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  7. Un véritable sommet et le coup de massue sur la franchise (et le spectateur) qu’aurait dû être Apocalypse. Emouvant, violent, adulte, Logan est une preuve que l’on peut parler super-héros sans que le spectateur en soit réduit à être la tête dans le paquet de popcorn (je ne vise absolument pas Marvel/Disney non…). Si bien que je me demande comment la franchise X Men peut se relever d’un film pareil. D’autant plus avec les projets suivants. Peut être avec la série Legion qui visiblement vaut vraiment le coup.

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    • Encore meilleur que « le combat de l’immortel » que j’ai revu ce week end (je republierai ma critique modifiée sous peu), « Logan » s’apparente en effet davantage à ce que la Marvel tente de faire avec ses séries Netflix. Je pense à « Daredevil » notamment, qui montrait un visage plus brut et assez sauvage de ces héros qui ont d’ailleurs plus d’un point commun.

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      • En version uncut donc? Oui les séries Netflix sont excellentes et j’ai beaucoup aimé Jessica Jones (plus sombre encore que Daredevil) et Luke Cage (moins violente).

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        • Version Uncut, en effet. Très franchement, la différence à l’arrivée n’est pas bouleversante, la violence reste d’ailleurs largement timorée par rapport à « Logan ». Ceci dit, cette version « un peu plus saignante » me semble être la seule qui vaille pour un tel personnage.

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    • Mangold surclasse en effet tous les autres épisodes de la franchise en revenant vers le meilleur de ce que Singer avait fait dans le tout premier film, lorsqu’on découvrait le mutant pour la première fois dans sa cage, en chair et en griffes.

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  8. Oui Logan décrit une paysage politique minéral, un Etat au bord de la décadence, un film pré-apocalyptique (produit juste avant les élections Trump – décidément tous les films américains actuels nous ramènent à la figure du monstre – propagande hollywoodienne rumineront certains), un film en cela très comparable à Fury road (ce que l’on trouve aussi dans un des tout derniers papiers des Inrocks).

    Par contre, moi il me laisse un arrière goût, une gêne que j’ai de la peine à décrire. Si j’essaye de la cerner, peut-être vient-elle de la trop grande violence dans laquelle sont baignés ces enfants. Ils sont considérés comme des produits militaires, n’ont connu que la violence, on les voit se suicider, ou bien nous dit-on, certains ont été euthanasiés… Cet arrière-plan fait de Logan un film trop peu aimable.

    Logan, malgré ses qualités, à savoir de ne ressembler à aucun autre film de super-héros, de s’inscrire comme un marqueur dans le genre pouvant conduire enfin le super-héros à sa fin (évolution rapide du genre quand on sait que le western a mis 100 ans pour en arriver au même point), me paraît assez comparable sur certains points aux films de super-héros que j’aime le moins et qui ont souhaité noircir l’ambiance (depuis la trilogie de Nolan finalement qui elle-aussi se finissait mal, sur un film mal contrôlé qui accordait à la terreur une place privilégiée et dont le propos devenait tout à fait incohérent). Logan, c’est finalement un prolongement de Deadpool ou de Suicide squad dans le sens où les super-héros décrits dans ces films pourraient être les états antérieurs de Logan, mauvais, cynique, avili, vieilli… Même s’ils ne sont par les seuls sur les écrans, ces super-héros-là marquent un repli du genre, un dessèchement.

    Et puis, à côté de ces remarques, outre le western crépusculaire, outre Mad Max, il y a une autre référence qui m’est venue et que j’avais noté ailleurs à propos de Wolverine, c’est Terminator. Cette famille de noir perdue dans la campagne m’a fait penser à celle de Dyson dans Terminator 2, la relation entre la fille et Logan m’a fait penser à celle de John Connor et du cyborg, les deux Wolverine s’empoignant l’un l’autre, c’est une image transparente derrière laquelle je vois les deux Terminators qui tentent de se détruire mutuellement, ou bien T800 contre T1000, ou bien les deux Schwarzy, le jeune contre le vieux…

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  9. L’analogie avec « T2 » se tient, à ceci près que le lien qui unit les deux est inversé (ici ce n’est pas la plus jeune qui est à l’origine du monstre, mais l’inverse).
    Ramener « Logan » vers « Deadpool » et « Suicide Squad » est peut-être un poil exagéré à mes yeux, tant je tiens le dernier Mangold pour une réussite notable alors que je n’ai que mépris (« Squad ») ou dégoût (« Deadpool ») pour les deux autres. Tu regrettes (et je le conçois) l’assombrissement du genre comparable à celui du western (dont on nous a annoncé la mort depuis plus d’un demi-siècle au passage, depuis que Peckinpah a tiré ses « coups de feux dans la Sierra »), un assombrissement qui fait écho à celui opté par Nolan, sans doute. Mais il vaut plus à mon sens que ces postures « tendances » adoptées par les récentes scories de la maison DC ou ce sabreur mal embouché qui ne fait que la cour de récré.
    Reste qu’il est désormais difficile de regarder un film américain sans le superposer au contexte politique actuel (le dernier James Gray ne fait pas exception). C’est d’ailleurs le cas lors de chaque période de crise de ce genre (les films des années trente sont passés au crible du code Hays, ceux des années cinquante le sont régulièrement à celui du Maccarthysme, idem pour le Nouvel Hollywood en butte avec les années Nixon, et je ne parle même pas de l’ère Reagan et W). Mais ne sont-ce pas là des périodes de fertilité créative, comme le faisait d’ailleurs remarquer je ne sais plus qui à l’annonce de l’élection de mister T ?

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  10. Je ne regrette pas, c’est juste un constat, pour tenter de mieux comprendre justement. J’aime bien, au contraire, ces évolutions possibles, construction du mythe, révision possible etc. Egalement concernant les grilles de lecture en rapport avec l’actualité, c’est toujours très stimulant, et puis il n’y a rien de nouveau à dire (mais c’est pas mal de le rappeler de temps en temps) qu’un film parle toujours de son époque. En fait je ne critique en rien les points de vue exposés plus haut, surtout qu’ils le sont par des personnes tout à fait estimables, c’est juste que j’aurai aimé mieux aimé Logan.

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