YESTERDAY

Suddenly

Film Title:  Yesterday

« A legendary rock group
Like history now to read
Like a magical fairy tale
That’s hard to believe »

Daniel Johnston, The Beatles, 1983.

« Nous sommes plus populaires que le Christ maintenant. »

John Lennon in the London Evening Standard, 4.03.1966

Et si ? Et si Hitler avait gagné la guerre ? Déjà vu, déjà lu. Et si Johnny était resté « Jean-Philippe » ? Déjà chanté, déjà mort. Et si les Beatles n’avaient jamais existé ? C’est le pari fou qu’ont tenté Danny Boyle et Richard Curtis avec « Yesterday », histoire de voir combien la face du monde en aurait été changée. Il faut sans tarder prévenir Lolo Voulzy qu’il va manquer un couplet à sa « Rockollection ».

A l’heure où triomphent Rihanna, les Daft Punk et Ed Sheeran, qui connaît encore aujourd’hui John, Paul, George et Ringo ? Sans doute moins de gens que ce que l’on croit, car même si les petits gars de Liverpool sont entrés depuis longtemps dans le répertoire patrimonial de la musique populaire anglo-saxonne, leurs noms peu à peu s’effacent de la mémoire collective, comme ceux de bien d’autres avant eux. Affleure alors de la douce uchronie romantique composée par le scénariste de « Bridget Jones » (sur une idée de Jack Barth), orchestrée avec par un Danny Boyle plein d’ardeur et d’alacrité, une petite musique qui laisse entendre que si les auteurs passent, les mélodies restent, et se transmettent, et leur génie inoxydable d’enchanter toujours les cœurs des auditeurs. Comment résister, ne serait-ce qu’un instant, à une poignée d’accords de « Yesterday » ? Cette chanson, comme bien d’autres gravées par les Beatles sur tant de microsillons, s’est tellement incrustée dans les méandres de nos inconscients respectifs qu’elle sonne comme une évidence, en particulier à l’oreille de Jack Malik, le seul être sur Terre (du moins le croit-on au début) à garder souvenir de leur existence.

Mais comment est-ce possible ? Le scénario n’entend pas donner de réponse raisonnée, pas question de se perdre en conjectures sur l’origine de cette amnésie collective, d’expliquer ce black-out général à la suite duquel le monde s’éveillera (12 secondes plus tard) avec certaines petites choses en moins. Le script de Curtis ne se contente pas de mettre les quatre garçons dans le vent, il efface au passage quelques produits nocifs ou un peu trop sucrés, à croire que l’écoute prolongée des Beatles pourrait nuire à la santé ! En revanche, les Stones sont toujours actifs et increvables dans ce monde d’humeur « miss you ». Rien non plus sur le mystérieux conducteur de ce magic bus (Pete Townsend, peut-être ?) qui vient croiser la trajectoire du songwriter raté interprété par un illustre inconnu d’origine indienne. Après le « Slumdog » Dev Patel, c’est au tour d’Himesh Patel de devenir un « Abbey Road Millionnaire » sans toutefois n’avoir aucun lien de parenté avec son homonyme. Mais comme son prédécesseur, il a pour lui le charme de l’exotisme, dégage une sympathie naturelle qui peut rappeler lointainement celle du folkeux spleenétique d’« inside Llewyn Davis », et surtout possède un joli filet de voix et quelques talents de guitariste qui l’autorisent à entonner du Lennon/McCartney sans éveiller le Mark Chapman qui sommeille en nous.

Astucieusement, le film de Boyle démontre avec malice qu’il ne suffit pas de savoir par cœur ces petits chefs d’œuvres immortels pour en faire à nouveau des tubes imparables. Tout est affaire d’audience, de charisme et de persona. Ainsi, lorsqu’Ed Sheeran, tout en autodérision dans son propre rôle, s’invite dans la cuisine exiguë de la famille Malik, ni le père ni la mère ne prennent au sérieux sa présence effective, voire ne le reconnaissent tout simplement. Ce hiatus à vocation comique interroge le statut très relatif de star qui n’existe que dans le regard de ses fans. Grisé par son sujet, le film de Boyle questionne la périlleuse quête de reconnaissance artistique, se fraye un chemin entre notoriété flatteuse et célébrité dégradante.

De « love me do » à « the long and winding road » (une de ces pépites mélancoliques un peu oubliées mais que beaucoup sans doute remettront sur la platine une fois sortis du film), Boyle balance à qui mieux-mieux les tubes confiés par les ayants droit, respectueusement musclés et reprisés en live par les bons soins de Daniel Pemberton (son George Martin à lui). Il nourrit aussi sa réalisation de toutes ces historiettes musicales pour déployer avec son style très expressif (caméra oblique et quelques effets clips et graphiques procurant à l’ensemble une teinte pulpeuse et psychédélique qui pour une fois n’est pas si désagréable) l’histoire d’une success story qui aura son lot de dilemmes moraux (pas si simple de prétendre être les Beatles à soi tout seul) et de revers sentimentaux.

Si d’un côté la peinture évidemment acerbe du show business est plutôt bien sentie, volontairement surlignée par le portrait de manageuse cupide confié à une Kate McKinnon redoutable, la rom-com de l’autre dégouline sans surprise (malgré les charmantes bouclettes de Lily James) avant de s’effondrer sous le poids d’options pour le moins désastreuses : le mystère des deux poursuivants éventé s’avère consternant, suivi d’une abominable scène cucul-la-praline d’aveux à Wembley et d’un pèlerinage chez le vieux pote Robert Carlyle ridiculement grimé, obladi-oblada patatras, le « Yesterday » en pleine ascension vers les cieux endiamantés dégringole de son rooftop avant même de pouvoir crier « Help ! » Ainsi prend fin la fructueuse collaboration entre Danny Boyle et Richard Curtis, qui se rêvaient peut-être en Lennon et McCartney de la comédie romantique, et qui finissent en Oasis de boudin.

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54 réflexions sur “YESTERDAY

  1. C’est assez incroyable ce film, réflexion personnelle quand j’ai vu la bande annonce, cela relève presque du fantastique! Comme tu le soulignes « Mais comment est-ce possible ? » que les Beatles soit effacé de la mémoire collective? Et qu’un seul être ai gardé en mémoire le groupe? Pari osé de Boyle. C’est une comédie, ça passe ou sa casse! Je suis quand même curieux quand je verrais le film (dubitatif) ツ

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    • La comédie fonctionne bien, c’est plutôt la romance qui pédale dans les champs de fraises au bout d’un moment. Mais Boyle a su caster un excellent duo d’acteurs.trices qui rendent les personnages attachants.
      L’avantage avec le concept, c’est que tu peux le décliner à volonté : un monde sans les Stones, un monde sans Elvis, un monde sans femmes (spéciale dédicace à Patrick Juvet), …

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    • Bonsoir Dasola,
      Merci pour ce retour.
      Je crois que nous sommes tous dans ce cas après le film. Mon programme du jour était un petit coup de « Revolver » dans les tympans : c’est mortel. Tomorrow ? Never knows… 😉
      A bientôt.

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  2. Je trouve le film assez sympathique. Mais j’avais 18 ans quand sortait Sergeant Pepper’s… Croyez-moi. Le mieux à faire en ce qui concerne les Beatles est de les écouter, encore et toujours. On peut préférer Stones, Floyd, Doors, etc. C’est d’ailleurs souvent mon cas. Mais eux n’ont changé que la musique. Les Fab Four, eux ont changé le monde, le regard sur le monde, sur la jeunesse. Je sais que ça fait un peu ancien combatant. Mais un seul exemple: avant les Beatles les ados du baby boom écoutaient les adaptations françaises. And things have never been like they used to be.

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    • We all want to change the world 😉
      Tu évoques Sgt Pepper qui fait l’objet d’une scène excellente de réunion marketing sur le choix des titres d’album et de pochettes. Déjà à l’époque, le double blanc avait soulevé pas mal d’interprétations et construit des légendes sur sa signification (jusque dans l’esprit dérangé de Charles Manson).

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    • Merci beaucoup 😊
      Il faut bien avoir en tête que le film s’adresse autant aux aficionados des Scarabées qu’aux amateurs de comédies romantiques du type « love actually » ou « coup de foudre à Notting hill ». L’alliage de Danny Boyle (dont le style « musical » déjà très présent dans ses autres films convient assez bien au sujet) et Richard Curtis (grand spécialiste de la guimauve so British, mais aussi Co-scénariste du joli conte « Cheval de Guerre » tourné par Spielberg) produit tout de même un résultat souvent drôle, estimable et rafraîchissant. Les options finales m’ont un peu déçu, voire chagriné, mais heureusement la musique m’a aidé à passer outre.

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      • J’avoue n’avoir rien vu de la filmographie de Danny Boyle, mais je connais un peu celle de Richard Curtis (particulièrement certaines répliques cultes de Notting Hill ) :). Cela dit, maintenant que je sais à quoi m’attendre, je peux envisager de voir Yesterday avec le recul nécessaire et effectivement profiter d’un moment sympathique. A suivre… 🙂

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        • Je ne suis pas spécialement client du réalisateur. J’ai aimé ses débuts, notamment « petits meurtres entre amis » et « 28 jours plus tard » (mais c’est ma passion du film d’horreur qui parle), également son space trip vers le « Sunshine ». Il était à l’époque associé à Alex Garland au scénario (qui a depuis signé le superbe « Ex_Machina » et le troublant « Annihilation » diffusé par Netflix). J’ai gardé néanmoins une très mauvaise impression de « la plage » ou de « Trance » et j’ai laissé son œuvre de coté. Le postulat de « Yesterday » m’intriguait et, a posteriori, je ne regrette pas de m’être laissé tenter.

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  3. Romance trop balisée, récit pas assez fou, reprises bonnes mais trop proches des originaux, satire musicale un brin déjà vu… Yesterday aurait pu être très bien et pourtant il est juste sympa. Un Danny Boyle mineur, un scénar pas fou d’un scénariste qui a fait mieux sur un postulat similaire (soit About time), dont je ne retiens vraiment qu’une scène en pleine campagne. Au final, le meilleur musical utilisant les chansons des Beatles est un film de 2007 que quasiment personne n’a vu et qui va au delà de l’univers. 😉

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    • Pas vu « About time » mais ça m’a l’air très sympa aussi.
      C’est vrai que ce Boyle aurait pu être un peu plus déjanté. Ici, on ne dépasse pas le niveau de la sitcom sage (mais parfois très drôle comme le coup du « let it be » interruptus), voire trop sage, voire carrément liquide sur les scènes finales. Mais je prends quand même, et je ne dis sans doute pas non pour une revoyure un de ces quatre sur mon petit écran. L’effet « get back » sans doute (to where you once belonged…)

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      • C’est bien mieux écrit sur un postulat similaire (un aspect fantastique change la vie du héros) et beaucoup plus touchant.
        Je ne pense malheureusement pas le revoir de sitôt, au contraire d’Across the universe qui berce mon existence depuis onze années. 🙂

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  4. Et voilà, je regrette encore plus de ne pas l’avoir vu, je n’ai plus qu’à prier tous les Dieux pour qu’il sorte dans mon cinéma de quartier le mois prochain…Grande amoureuse des Beatles en plus et j’apprécie tout particulièrement le casting !

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  5. « en Oasis de Boudin »… Je suis un grand fan d’Oasis ! Ta chronique est excellente. Je suis sûr que l’idée du film est géniale mais ce n’est pas abouti d’après ce que tu nous en dis avec beaucoup d’humour. Sans les Beatles pas d’Oasis.. Je vais d’ailleurs voir Liam Gallagher au zénith de Paris en février 2020. J’ai déjà acheté les places. Espérons qu’il n’oublie pas les paroles ^^ 😉

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  6. Quel grincheux tu fais.
    Je suis sortie du film avec une pêche d’enfer.
    Même si la scène des aveux beaucoup trop longue ne m’a pas plu et que la romcom n’est pas éblouissante, je trouve que l’acteur rend tout ça plus que convenable et qu’il déploie un capital sympathie XXL en plus d’être un excellent chanteur et interprète.
    J’ai aimé la scène chez Robert. Surtout quand il ouvre la porte….
    Je trouve ce film gentil, positif, enthousiasmant sans être niais.

    Et ma chanson préférée est The long and winding rond…

    À suivre… un monde sans Harry Potter…

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    • Même chanson préférée pour moi (tu es donc aussi de ceux qui ont remis la chanson sur la platine). Je la préfère même nue au piano comme dans le film qu’avec les arrangements de Phil Spector sur le disque des Beatles.
      ATTENTION QUELQUES DIVULGACHERIES À VENIR !!!
      Finalement, on observe les mêmes reproches, j’ajoute quand même les deux zigues qui l’espionnent mais qui ne servent à rien (sinon à déculpabiliser pour que tout le monde soit content, mais vu qu’il avoue tout ensuite, je vois pas l’intérêt, bref !) FIN DES DIVULGACHERIES.
      Pour l’acteur, je suis de tout cœur de ton avis : ce type est impressionnant, surtout dans sa version de « Help! « , version hardcore.
      Un monde sans Harry Potter risque de ne pas changer grand chose à ma vie, j’en ai peur.

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  7. J’ai ressorti mon mange disques garanti seventies.

    Je suis contente que les 2 zigues soient des gentils. Ça colle avec le film et le personnage. En faire des méchants était trop simple. Je trouve que c’est une petite surprise.

    Me2 je trouve sa version de Help vraiment excellente. Sans parler de son Help me final très à propos… et assez émouvant.

    Ce film est bourré de qualités (que mon smartphone traduit par sexualité… il faut toujours se relire).

    Mme Rowling a donné le goût de la lecture à beaucoup de moutards. Je m’en souviens très bien.

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    • Cool! Moi je suis ultra fan de « Happiness is a warm gun », superbement repris des années plus tard par les furieuses Breeders.
      Mais si on commence à taper dans la disco des fab four, on va y passer la(les) nuit(s).

      Gentils, comme le film donc… Peut-être aurait-il mérité de grincer un peu quand même, non ?
      J’ai passé ton troisième paragraphe au Google trad mais rien de concluant. 😉
      Ouais, question sexe, ça reste safe.
      J’ai appris à lire avec Jules Verne. Je ne me sens donc pas concerné.

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  8. Oh c’est beau cet Happiness !
    Twist’n’shot continue de me mettre en transe.

    S’il avait grincé il eût été moins gentil.

    Mon 3eme paragraphe est limpide.

    Harry n’existait pas quand tu as appris à lire.
    C’est terrible… Je ne me souviens plus de mon premier livre… ça devait être Pascale et Pascalou…

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  9. Mon histoire d’amour avec les Beatles date de…euh….mais bon !
    J’ai même porté une chemise imprimée de notes de musique et des paroles de :  » She loves you… Yeah! Yeah!Yeah!…et des 4 silhouettes…La folie de l’époque…J’ai écouté le 45 tours en boucle.

    En souhaitant que ce film ranime cette folie chez nos jeunes et moins jeunes mélomanes.
    À savoir si je vais apprécier le film….mmmmmm.
    Je suis une mordue des originaux….!
    Merci mon Prince pour cette publication qui attise ma curiosité et l’envie d’aller voir le film.
    Mes amitiés
    Manouchka

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    • Je suis en général peu friand de ce genre de revival opportuniste, et jusqu’ici aucun biopic consacré au groupe ne m’a enthousiasmé.
      Mais j’avoue que le concept ici a l’œuvre, qui justifie d’ailleurs la revisite des morceaux et évite de les muséifier dans le formol est un des éléments réussis du film (qui a ses défauts par ailleurs comme je l’ai noté dans mon texte). En cela je trouve qu’il rejoint la démarche originale de Todd Haynes dans son film sur Dylan ou celui sur l’époque Glam, mais en moins conceptuel. Ça change surtout de tous ces biopics à sosies.

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  10. Pingback: [Rétrospective 2019/7] Le tableau étoilé des films de Juillet par la #TeamTopMensuel – Les nuits du chasseur de films

  11. Un des nombreux opus de 2019 que j’ai raté (mais je suis en séance de rattrapage intensive, et il est sur la liste à voir avant la fin de l’année – Midsommar et It Part 2, c’est fait cette semaine). Danny Boyle, malgré quelques ratés, a toujours eu ma sympathie, et j’adore certains de ces films (encore récemment, j’ai adoré Trance avec le génial James McAvoy). Du coup forcément, son Yesterday m’intéresse, avec son postulat osé. S’il préfère jouer sur la comédie (et plus tard donc la romance, malgré l’échec apparent de l’entreprise), c’est un bon point que Boyle et son scénariste choisissent ce postulat sans pour autant tomber dans le piège de l’explication. Je reviendrais ici une fois l’oeuvre vue en tout cas ^^

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    • Ach, j’ai détesté Trance! Je suis d’ailleurs plutôt allergique à Boyle en général mais ici son style est adouci par la romcom façon Curtis. Finalement l’alliage des deux a du bon, même si en effet à la fin ça dégouline un peu trop. Midsommar et It me sont aussi passé sous le nez. Pas sûr d’avoir le temps de rattraper le coup avant les prochains congés (surtout avec ce qui s’annonce !)

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      • Ah mince. J’avais adoré. Par contre détesté son Trainspotting 2, à la mise en scène clairement catastrophique. Boyle, j’ai mis des années et des années avant d’apprécier au final, à l’exception de son premier métrage que j’ai toujours adoré.
        Midsommar est excellent. It mouais, je suis en train d’écrire dessus. Tout n’est pas à jeter mais ça reste moyen. J’ai vu aussi le Jarmusch, et le Aja.

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        • Aja et ses crocos seront mon grand regret animalier de cet été. Mais je ne désespère pas de nager avec les sauriens un de ses jours.
          Petits Meurtres est excellent, je suis d’accord. J’aime aussi le diptyque 28 Jours et Sunshine en collaboration avec Garland.

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          • Le Aja est sympa, mais malgré tout bancal. Disons que c’est un B movie tout à fait recommandable, ça fait plaisir de voir ça sur grand écran, le film ayant été fait avec sérieux (pas de tornades de crocodiles haha), mais reste aussi très classique, très prévisible, et malgré la qualité des CGI, dommage qu’il y en ai autant.
            28 Jours j’aime beaucoup aussi. Sunshine, j’ai bien mis 10 ans avant de l’apprécier, même si je trouve toujours le final qui vire au banal slasher totalement raté.

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              • C’est exactement ça. Le film était un solide divertissement de SF, porté par une belle mise en scène, un score musical énorme, et tout à coup, l’ensemble fait plouf avec son final. Et à l’époque, ça m’avait fait rejeter le film. Maintenant je suis plus clément avec lui, ça reste un bon métrage, mais c’est dommage.
                Ha ha, justement je disais la même chose là dans l’écriture de la critique de IT Part 2.

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