SHANG-CHI et la Légende des Dix Anneaux

Coeur de Dragon

« They were funky China men from funky Chinatown
They were chopping them up and they were chopping them down
It’s an ancient Chinese art and everybody knew their part
From feint into a slip, and kicking from the hip
Everbody was… »

Carl Douglas, Kung fu fighting, 1974.

Marvel est décidément une entreprise à vocation universaliste. Après avoir séduit la communauté afro-américaine avec son « Black Panther », elle part à la conquête de l’Est en proposant un film dédié au premier super-héros asiatique né dans les cases de Jim Starlin : « Shang-chi et la Légende des Dix Anneaux ». Karate, Shaolin et autres petits scarabées agiles avaient alors toute leur place dans les bulles punchy des comics de Stan Lee qui, soudain, se sentait devenir Bruce. Le maître du kung fu retrouve aujourd’hui un peu de sa vigueur perdue dans un show en forme de grand run, mené d’une main de fer par Destin Daniel Cretton.

Comme toutes les origin stories de la maison Marvel, « Shang-chi » arbore le charme de la découverte. Celle d’un acteur tout d’abord, le sino-canadien Simu Liu à qui on demande d’être le voiturier de ce nouveau véhicule super-héroïque. A cet illustre inconnu la charge éminente d’être, deux heures et quart seulement (et sûrement plus si affinités avec le public), le Jackie Chan du nouveau siècle, ce fameux Xu Shang-chi capable de se défaire quasiment à lui seul d’une horde d’ennemis tout en effectuant les acrobaties les plus incroyables sur l’échafaudage branlant d’une affaire de famille tirée par la médaille. Car autour de lui s’agite une cour très féminine, une tripotée de nouvelles stars faisant le pont entre Chine et Amérique, des faire-valoir ayant pour nom Awkwafina, Meng’er Zhang ou Fala Chen.

Au-dessus la mêlée, on trouvera en guise de trait d’union la double apparition de Benedict Wong pour une démonstration d’arts mystiques au milieu du déluge d’arts martiaux, et surtout Michelle Yeoh, toujours tigresse quand elle évolue au pays des dragons. Plus discret, il ne faudrait pas oublier Yuen Wah, l’archer hors-pair à son service, lui qui fut naguère doublure et partenaire du roi Bruce Lee. Enfin, comme « Superman » s’était trouvé en Marlon Brando un parrain sur mesure, Liu pourra compter sur la présence ici de l’éminent Tony Leung en paternel de la famille Xu, conquérant et criminel, sorte de Grandmaster in the mood for kung fu. Véritable Mandarin de cette nouvelle saga, il vient laver l’affront commis par Shane Black dans « Iron Man 3 » qui faisait passer ce maître du crime pour un fou mandchou guignolisé par Ben Kingsley.

Cette ruse pourtant si savoureuse n’avait, à l’époque, pas plu à tout le monde. Cretton ainsi se venge en convoquant cet immense comédien dans un nouveau numéro de bouffon perruqué, récitant du Shakespeare à une peluche numérique appelée Morris. « Shang-chi » a tout de même la main lourde sur le comique, puisqu’il faut ajouter la présence quasiment dans chaque scène de son side-kick Katy (joué par Awkwafina) essentiellement recrutée pour ses vannes, et accessoirement pour ses talents insoupçonnés de sniper. Ce nouveau seigneur des anneaux issu de l’Empire du Milieu a pour vocation première de redorer son blason, à chanter les louanges de la culture orientale et hisser son histoire à hauteur de légende, détenteur d’un artefact susceptible de rivaliser avec les pierres de l’infini, les dieux surpuissants, les titans patentés et autres terrestres très extras qui peuplent désormais la galaxie solidement gardée par Kevin Feige.

Les yeux bridés vers l’Asie, le big boss de la Marvel recrute à compte d’auteurs deux talents susceptibles d’étendre toujours plus loin sa domination sur le cinéma d’action : avec la Chinoise Chloé Zhao qui tenta (sans éclat) de lui offrir un succès « Eternels », il compte sur le scénariste Dave Callaham et le réalisateur Destin Daniel Cretton dont les traits asiatiques sont censés garantir l’honorabilité du contenu (y compris jusque dans la caricature) pour prévenir toute accusation d’appropriation culturelle. Fort de cette alliance sans faille, et épaulé par l’excellent Bill Pope (le chef op’ des Spiderman « 2 » et « 3 » signés Raimi), le réalisateur peut s’adonner au plaisir du bilinguisme, de la destruction des stéréotypes, mais surtout de la révérence et de l’hommage en empilant les citations des grands maîtres de l’action hong-kongaise et du wuxia traditionnel, de King Hu à Tsui Hark, de Yuen Woo-ping à Jackie Chan.

Mais si la grâce d’un combat amoureux dans une forêt de bambous peut s’enorgueillir d’une « Touch of Zen » remarquablement chorégraphiée, l’amateur de raffinement doit bien vite faire le deuil de cette trop brève séquence romantique pour entrer de plein pied dans un tempo plus « speed », allant d’un impressionnant combat dans un bus filant sur les avenues pentues san franciscaines (face à un massif Razor Fist qui d’un seul bras veut les tuer tous), aux affrontements chimériques d’un dernier acte qui frise le grand n’importe quoi. Le héros demeure sympathique mais très vite sa trajectoire se délite sur les atermoiements d’un paternel en plein délire, et la surenchère visuelle d’un réalisateur qui semble débordé par son sujet.

« J’ai grandi sans pouvoir m’identifier à un super-héros. Je tournais autour de Spider-Man quand j’étais enfant parce qu’il avait un masque qui recouvrait son visage et que je pouvais m’imaginer sous le masque. J’aimerais beaucoup donner à mon fils un super-héros auquel il puisse s’identifier. Je me sens vraiment privilégié de pouvoir raconter cette histoire. » déclarait D. D. Cretton au Hollywood Reporter. Une mission louable qu’il parvient à honorer durant une bonne moitié de film avant de sombrer comme d’autres avant lui dans un finish bête comme Xu.

27 réflexions sur “SHANG-CHI et la Légende des Dix Anneaux

  1. Il faut bien le reconnaitre, ton texte vaut plus le détour que cet énième Marvel (Awkwafina, quelle indigestion !). Souvent j’adore la pop culture états-unienne. Mais parfois je me sens totalement étranger à cet ogre monstrueux qui veut formater le monde à sa convenance.

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    • Merci.
      Et pourtant j’y retourne, et y prends même parfois plaisir (j’ai revu hier soir le dernier Spider-Man et j’ai passé un aussi bon moment qu’en salle). J’avoue que « Shang-chi » ne m’aura pas laissé un souvenir immortel par contre, sans doute à cause de certaines scories de scénario. Restent quelques séquences virtuoses qui valent le détour.

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  2. Effectivement convenu, formaté et insipide, à part les quelques scènes à sauver que tu cites… ce qui est bien peu. On dirait que Marvel s’achète une respectabilité de pacotille : il faut à tout prix qu’il y ait des héros sur le continent africain (Wakanda), parmi les asiatiques (ces tristes 10 anneaux) ou la communauté LGBT (les Eternels). A quand un super-héros vegan? Ou pourquoi pas un raton-laveur ? A ça existe déjà, pardon. Il y a même un arbre d’ailleurs !

    Et pourtant, comme tant de Gardiens de la Galaxie, de Thor, de Loki et d’Eternels, nous y sommes retournés. Tant qu’il y aura des fans, il y aura des films. En attendant, je crois que je vais retourner faire un tour du côté de The Boys tiens !

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    • « Tant qu’il y aura des fans, il y aura des films », je retiens cette maxime pleine de vérité.
      Oui, le film est imparfait, tout comme l’était d’ailleurs à bien des égards son équivalent africanophile. Tu oublies le féminisme en fer de lance actuellement avec Captain Marvel en porte étendard (et bientôt Mighty Thor). Marvel a toujours fait montre de clientélisme pour faire fonctionner son fond de commerce, que ce soit aujourd’hui sur les écrans, ou autrefois dans les BD. Shang-chi, comme son confrère à la peau blanche Iron Fist, sont nés de l’engouement dans les seventies pour les films de kung-fu. Déjà Stan Lee voulait toucher un public asiatique. Et je ne parle pas de l’équipe United colors des X-men de la même époque, avec un Russe (Colossus), un Allemand (Diablo), une princesse kenyanne (Tornade), un Canadien (Serval aka Wolverine), un Irlandais (le Hurleur), un Japonais (Feu du Soleil) et même un Indien (Épervier)…
      Bref, rien de nouveau sur ce plan. Ce sont par contre les scenarios qui me semblent particulièrement faibles, que ce soit pour Shang-chi ou pour « Les Eternels ». Spidey à relevé un peu le niveau, heureusement. Et on espère que Sam « Docteur Strange » Raimi saura nous envoûter avec des sortilèges diaboliques.

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  3. Let’s say that the latest Marvels have disappointed me all, even this one. Unfortunately, I found the protagonist very flat as a characterization, as well as for the other characters, who do not show facets or some interesting element. Let’s say that only at the end it interested me, but otherwise it was a disappointment in which the script does not excel. At least this is my personal opinion.

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    • I understand your point of view. Contrary to you, I prefered the beginning of the film. The tale of the lovers is charming and it reminds the poetry of old Wuxia. The end is more marvelesque, with huge battles (in the photograph I published, there’s something of « Zu ») but too much comedy melted with heroic gesture. The plot around the medals is not really convincing. That’s the weakest point.

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  4. Je n’ai pas vu ce film et ne suis pas franchement tentée de le voir après ta chronique mitigée (mais très intéressante !). Je me souviens par contre de Tony Leung dans plusieurs films chinois des années 90-2000, surtout dans « In the mood for love » et cet acteur me plaisait bien à l’époque ! Bonne journée Prince Écran Noir!

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    • Tony Leung est désormais une star du cinéma chinois, au même titre que Michelle Yeoh, et c’est d’ailleurs pour cela qu’on le retrouve tous deux au générique de cette production Marvel. Bien sûr, le film est moins élégant et prestigieux que ceux des auteurs qui les ont portés au nues, mais cela reste divertissant… jusqu’à un certain point. 😉
      Merci de ton passage Marie-Anne, passe une belle journée toi aussi.

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  5. Pas vu çuici. Pas vu non plus Les Eternels. Presque dépassé avant de me précipiter pour le Raimi actuellement sur les écrans. Mais les tentatives d’incursion de Marvel sur le marché chinois m’intéressent. Je ne vais pas faire allusion à Mortal Kombat auquel me fait penser ta dernière illustration et vais m’accrocher aux bambous même si c’est pour deux minutes seulement. La lenteur d’un instant peut retenir toute l’importance d’une vie disait le sage.

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    • Cette seconde illustration m’évoquait davantage la montagne Zu de l’excellent Tsui Hark, dont le « Mortal Kombat » est très certainement l’un des héritiers plus ou moins digne.
      Tu trouveras très certainement de quoi te laisser « marabambouter » dans cette sinophilie marvelienne, quitte à ne pas retenir tes coups quand tu jetteras tes impressions sur l’écran.

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  6. Sans doute le Marvel que j’ai « préféré » sur la cuvée 2021. Alors que bourré de défauts, et clairement fait par Marvel pour bouffer une grosse part du box office Chinois qui fait des merveilles, mais a refusé le film tout comme le dernier Spider-Man (et pour une fois, je dis bravo la Chine haha). Non après, il y a de bonnes chorégraphies niveau action (RIP Bradley Allan, qui avait bossé justement avec Jackie Chan, notamment sur le très dispensable Gorgeous, avec Shu Qi, film niais au possible dont les seuls bons moments étaient les combats justement), voir Tony Leung dans son premier film US et donc à visibilité clairement mondiale et de première plan ça fait plaisir aussi vu que c’est un excellent acteur (et que son anglais est très bon d’ailleurs).
    Après, bon…. Faut sérieusement que Marvel fasse un effort sur ses CGI et fonds verts car là, je ne vois plus que ça, même sur les scènes que j’aime comme la scène du bus. Et autant au départ, l’aspect mythologie chinoise tout ça, ça m’avait séduit, autant la dernière partie, il faut forcément une créature géante surnaturelle blablabla et là ça m’a gavé.
    Tu me diras comme d’habitude que je ne suis pas le public pour, mais bon, faut bien se tenir un minimum au courant pour avoir un minimum de discussion en société haha 😉 Mais tu remarqueras que je n’ai ni pris le temps, ni eu le courage malgré tout d’écrire dessus. Tout comme sur le dernier Spider-Man que j’ai vu le mois dernier, et que je n’ai pas aimé, à part Willem Daffoe, qui a l’air super content d’être là.

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    • Pas le public pour… faut voir. Je pense que le côté kung pas si fou-fou ne t’a pas déplu dans ce film. Et je te rejoins complètement sur le déséquilibre du film qui mène cette fameuse baston générale en guise de conclusion. Marvel nous vend ici du pop-corn à la cantonnaise, sans surprise mais qui fait le job. Côté CGI, je ne suis pas aussi exigeant que toi, j’aime « voir » les effets spéciaux (enfin faut pas pousser trop non plus, quand c’est fait par Asylum je ne peux pas). Gaffe au nouveau Dr Strange, ça risque de te piquer les yeux. Et pourtant, c’est clairement ce que j’ai préféré dedans (avec la mise en scène de Raimi), parce que le scénario… bref, de ça on va reparler dès j’aurai publié mon article.
      J’ai revu « No way home », et je me suis encore fait un bon trip ! Et y a pas que Dafoe qui est content, Molina, Maguire, Garfield, Batalon, Tomei, Favreau, Cumberbatch (encore lui), et surtout Holland (toujours content d’être là).

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      • C’est pour ça que je l’ai tenté, je me suis dis que la formule habituelle allait au moins être un peu bousculée par ce changement de sous genre, de culture en avant. Mais au final, pas tant que ça. L’enrobage reste identique à d’habitude.
        En fait, c’est plus la formule family friendly + blagounette non stop ce qui retire absolument tout enjeu dramatique à mes yeux + CGI vraiment pas top (sérieux dans certains cas, j’ai moins de difficulté à défendre MOONFALL sur ses CGI) + toujours la même formule avec affrontement final avec créature géante. Puis ça manque de Moon Lee tout ça hahaha 😉
        Sans doute que si aller au cinéma ne voulait pas dire « allez voir le nouveau Marvel » dans 90% des cas me ferait être plus clément, mais j’ai vraiment l’impression que niveau gros films, la diversité n’existe plus vraiment. A part…. on en reparlera bientôt vu que je prépare enfin, en Mai, mes premiers articles sur des films de 2022, j’aurais mis le temps.
        NO WAY HOME, bon je ne vais pas m’étendre longtemps dessus, mais mon principal souci (parmi d’autres), c’est clairement que l’aspect « nostalgie », par moment, il fonctionne, mais que l’on peut au final résumer le scénario à cette nostalgie en fait passé un moment du film, il n’y a plus rien à côté. Et le réalisateur a toujours un souci pour utiliser ses décors – tu me diras, forcément, en tournant beaucoup sur fonds verts, dur d’avoir des idées pour utiliser ses décors. Genre le final, ça aurait pu être tourné sur un chantier dans le 93, la scène aurait été la même… Je ne retiendrais donc que Dafoe qui se fait plaisir et est assez exploité. Molina encore a un peu de temps à l’écran, mais c’est peu. Les autres méchants ne sont là que pour faire quelques gags. La seule scène d’action intéressante est l’affrontement avec Strange. Holland, on en reparlera aussi, il est dans mes pioches 2022 haha.

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        • Oh, je flaire le « Uncharted »…
          La nostalgie, le fan-service, tout ça devient le moteur principal de Disney. Ils ont bien compris qu’il n’y a plus que les vieux comme nous pour aller au ciné voir des films, alors ils misent à fond sur cette corde sensible. Mais je dois reconnaître que ça n’est pas désagréable quand le scénario est bien mené (certes, ce n’est jamais philosophiquement bouleversant). Ce côté mythologique que prend l’univers cinématique Marvel devient une sorte de religion culturelle de notre temps. Même si on peut la trouver pleine de bons sentiments (« No way home » et cette idée de « rendre les méchants gentils »), au moins celle-ci ne nous invite pas à massacrer notre voisin.

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          • UNCHARTED il y aura (et je ne le descend pas, c’est un divertissement qui fait passer un bon moment, mais qui est déjà oublié le jour d’après….. comme les Marvel pour moi haha).
            Le souci, c’est que beaucoup de studios jouent sur la nostalgie depuis des années, et en fait, oui Disney les premiers avec Star Wars et maintenant ça, sauf que dés le moment où c’est devenu uniquement un outil commercial et non pas qui est nécessaire au film, ça a commencé à me déplaire.
            J’attend du coup surtout la prochaine étape, car on sait bien que Disney veut leur part du marché Chinois, qui commence à refuser de plus en plus leurs films et amènent leurs productions (qui ne sont pas nécessairement meilleures hein) au top du box office mondial annuel sans même l’aide de l’international. J’attend de voir comment Disney et Marvel vont rebondir pour avoir cette part de marché. Cela m’intéresse au final plus que les films eux-mêmes haha.
            Oh, je préférerais limite massacrer mon voisin moi 😀 Un peu de violence gratuite au cinéma, ça commence à manquer, même si quelques irréductibles « cinéastes » ne lâchent pas prise (ceci pourrait te donner un indice sur un autre film de 2022 que je met en ligne la semaine prochaine).

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  7. Bonsoir Prince Cranoir, je suis heureux de voir que les acteurs de In the mood for love sont présents dans ce nouveau Marvel. Le film de Wong Kar Wai est un de mes favoris ! Je commence à sérieusement me lasser de ces Marvels qui développent des univers sans fin avec une forme de cynisme mais tant qu’il y a des dollars à se faire on s’assoit sur le scénario. La surenchère d’effets spéciaux ne suffit pas à faire un bon film et tu l’as parfaitement dit. Je songe à des films d’art martiaux qui ont bercé ma jeunesse comme Tigres et dragons, du vrai grand cinéma, une musique, une atmosphère et des acteurs au sommet. Très heureux de te retrouver. Je te souhaite une belle soirée 😊

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    • Bonsoir Frédéric,
      Deux immenses artistes chinois qui servent de vitrine à ce produit Marvel sinophile. J’ai bien peur en effet que les aspects scenaristiques fassent cruellement défaut, ce qui est le cas de plus en plus souvent dans les récentes productions maison. Ils avaient jusqu’alors réussi à maintenir un certain niveau, un peu d’audace. Ça se dégrade hélas, impression confirmée avec un récent Dr Strange en demi-teinte (il fera l’objet de mon article de demain), pourtant soutenu par un réalisateur à l’univers visuel très présent. Côté série, ça tient encore à peu près, mais certaines montrent déjà des signes de faiblesse (pas du tout aimé Loki par exemple).
      Bonne soirée.

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  8. Tout à fait personnellement, j’ai totalement adhéré à ce nouvel univers ! Plus que le héros en lui-même d’ailleurs, c’est vraiment l’environnement qui l’entoure, les mythes et légendes dont il est question, qui m’ont beaucoup plu…

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