A la recherche de la nouvelle star

« Avec du temps et du courage, il n’est point d’infortune qu’on ne puisse vaincre. »
Jeanne-Marie Leprince de Beaumont, La Belle et la Bête, 1756
Un autre monde, certains en rêvent. Aujourd’hui, cet autre monde est possible, conçu par de brillants cerveaux et développé dans les circuits de silicium des supercalculateurs. En octobre 2021, Mark Zuckerberg rebaptise son empire « Meta », diminutif du Métavers dans lequel il compte bien aspirer tout ou partie de l’humanité. Quelques mois plus tôt, sortait sur les écrans nippons « Belle » de Mamoru Hosoda, célèbre conte revisité à l’ère des mondes virtuels et des réseaux sociaux. L’artiste japonais crée pour l’occasion son propre métavers : U, diminutif de Universe, façonné aux couleurs du XXIème siècle et projetant les ambitions de Zuckerberg dans une dimension vertigineuse.
Imaginez un ciel d’un bleu radieux, tâché ici et là de quelques nuages moutonneux, éclairé de jour comme de nuit par un croissant de lune romantique. Imaginez des cités titanesques, une forêt plantée d’immenses parallélépipèdes dressés vers les cieux entre lesquels flottent une myriade d’entités venues « se relaxer, se rassembler et s’amuser » dans une vie sans entraves. Ici, chacun peut avoir son avatar créé par une Intelligence Artificielle à partir de données personnelles, et « recommencer sa vie » comme le promet l’accroche publicitaire. On devine déjà quel repaire cela peut constituer pour tous les névrosés, les complexés et les pervers qui peuvent y évoluer sous garanti d’anonymat absolu.
« Pour moi, le vrai sujet du conte, c’est le double visage, explique Mamoru Hosoda. J’ai eu l’idée d’utiliser Internet, car nous avons aujourd’hui deux visages : le vrai et celui de nos réseaux sociaux. » C’est exactement le cas de Suzu, une jeune orpheline timide dont la frange peine à dissimuler les taches de rousseur et les traumas intérieurs. Si au lycée, elle est loin d’avoir la popularité de Luka la saxophoniste, U l’a rapidement consacrée superstar à la J-pop sucrée, et chacun y va de son hypothèse quant à son identité IRL. Il suffit à Suzu d’enfiler une paire d’écouteurs pour qu’elle bascule en digital, et entonne de sa voix cristalline des tubes algo-rythmiques où elle se sent si Bell, Bell, Belle (qui renvoie aux « clochettes » de son prénom japonais à laquelle elle ajoute cette petite touche française issue du conte), qu’ils sont tous plus fous d’elle, d’elle, d’elle de jour en jour.
« Les rêves et internet permettent d’exprimer ce que l’inconscient refoule, non ? » se demandait Paprika dans le film du même nom. Même contrairement à Satoshi Kon qui pénétrait la sphère psychanalytique, Hosoda préfère s’en tenir à la dimension sociale, et envisage U comme un refuge épanouissant, plutôt qu’un cauchemar du refoulé. Ce monde de U obéit à un ordre établi ainsi qu’à des lois qui sont au contraire inexistantes dans les débordements oniriques de « Paprika ». Pour preuve, le réalisateur introduit dans la matrice une patrouille qui va jouer la carte de l’action, une police de modérateurs menée par un robocop électronique au look de Buzz l’Eclair sponsorisé.
La musique tient une part importante dans « Belle », au point que Hosoda imagina un temps en faire une pure comédie musicale. Il se ravisa néanmoins, sans doute pour user plus librement du contraste avec le monde réel. Le Japon de demain n’est pas si différent du monde actuel. Hosoda y dépeint toujours les mêmes paysages verdoyants, ces architectures urbaines peuplées de barrières, de poteaux, de panneaux de circulation (rappelant le passage à niveau crucial dans « la Traversée du Temps »), et son gros nuage chantilly iconique. Et puis il y a cette invariable promenade en traveling latéral le long du canal où il peut faire converser ses personnages tracés à la ligne claire. Avec ses reflets mordorés, le cadre est romantique à souhait, sinon mélancolique lorsqu’enfin Suzu et Shinobu peuvent se dire les choses.
Ce qui frappe surtout dans le monde dépeint par le réalisateur, c’est l’extrême solitude qui entoure les êtres. Les décors semblent vides, dépeuplés et figés dans un hyper-réalisme froid. Même le lycée, où l’on croise pourtant nombre de jeunes gens, est frappés d’une forme d’anonymat par l’uniforme imposé. Ne se détachent que Suzu, Hiro sa confidente, Luka la fille populaire et deux garçons : le ténébreux Shinobu et Kamishin le champion de canoë. Dans une gare vide, filmée en plan fixe comme le serait une scène de théâtre, Hosoda met en scène avec humour et brio la timidité maladive qui ronge ces jeunes, qui retient tant les sentiments que cela les rend malheureux.
Le monde de U apparaît alors comme une libération, même si Hosoda n’oublie pas qu’il n’est pas dénué de jugement. Les commentaires viennent poper par milliers sur l’écran comme à la surface d’un smartphone ou d’un ordinateur, mêlant les likers autant que les haters dans cette gigantesque foire de la libre parole. Douze ans plus tôt, le réalisateur Mamoru Hosoda avait déjà exploré un univers similaire dans ses formidables « Summer Wars », montrant également l’impact de ce monde d’à côté sur la vie réelle. Il développe et amplifie le concept avec les moyens numériques à sa disposition pour un rendu absolument vertigineux.
U est une sorte d’olympe accessible à l’humanité entière, pays des dieux où l’on est soit même changé en un kami plus ou moins farfelu. Si Suzu conserve une apparence humaine plutôt conforme à une esthétique commerciale (longue chevelure, grands yeux bleus, et robe de princesse), d’autres comme sa meilleure amie Hiro (sorte de nerd à lunettes du lycée) se voient affublés d’un physique de Digimon (le premier film de Hosoda), bestioles ridicules qui voltigent tout autour. Tout ça est mignon tout plein, mais un peu trop pétri d’angélisme.
« Avoir deux mondes parallèles, ça m’inspire beaucoup pour illustrer le parcours initiatique d’un héros ou d’une héroïne qui passe entre deux univers pour évoluer », explique Hosoda dans Première. C’était le cas déjà dans son attachant film précédent « Miraï, ma petite sœur », et surtout dans l’épatant « le Garçon et la Bête » où le jeune héros apprenait la vie entre le règne des humains et celui des animaux. Il y a bien une Bête ici aussi, mais qu’il mythologise sous la forme d’un dragon (Ryu en japonais), dont l’allure s’inspire néanmoins du monstre dessiné par Glen Keane pour la version animée des studios Disney. Son immense déférence pour ce dernier film pousse Hosoda au paroxysme de l’imitation dans une scène de bal revue à l’heure des technologies actuelles.
On pourra trouver cet amalgame gênant et les enjeux qui le motivent un peu trop chargés de pathos (surtout au regard de l’impeccable « Summer Wars »). Il trouve nonobstant sa légitimité dans l’univers référentiel qui nourrit le monde virtuel de U, finalement pas si éloigné de l’OASIS de « Ready Player One ». Spielberg n’en avait certes pas tiré son meilleur film, et on peut nourrir les mêmes regrets concernant « Belle » de Hosoda. Reste néanmoins la griffe de l’artiste virtuose qui sait enchanter de ses pinceaux la chronique de nos vies ordinaires.

Je connais moins Hosoda (‘Les enfants loups’) que Satoshi Kon, et malgré les réserves que tu exprimes et que j’ai pu lire ailleurs, je veux bien tenter l’expérience.
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« Ame et Yuki, les enfants loups » est peut-être sa plus belle réalisation, la plus poétique et émouvante peut-être. Récemment, je crois que « Miraï, ma petite soeur » (dont j’ai déjà parlé ici) est aussi à mettre au rang de ses très beaux films.
« Belle » s’éloigne quelque peu de ces délicates réalisations. J’ai dû voir tous les longs métrages de Hosoda (sauf « Digimon », qu’il réalisa à ses tout débuts). Je crois que « Belle » peut s’avérer assez décevant (sauf à être un public de teenager asiatique) pour qui n’aurait pas déjà été baigné dans son univers. La proximité thématique avec Kon peut aider néanmoins. Tous deux travaillent les mêmes univers, naviguent au gré des mêmes influences. Rappelons qu’ils ont tous deux adapté Yasutaka Tsutsui, un auteur réputé inadaptable : Hosoda avec « la traversée du temps », Satoshi Kon avec « Paprika ». Kon disparu, il en est en quelque sorte l’héritier aujourd’hui. A ce titre, il est incontestablement un grand de l’animation, avec une touche graphique très singuilère.
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Le Garçon et la bête était étrange et splendide. Ta très bonne critique (comme toujours) donne envie de voir cet opus (que j’avais comparé à Ready Player One au fil de ma lecture avant de voir que tu avais aussi fait le rapprochement). Pour ajouter à ton analyse, il faut se rappeler que le Japon est un des pays qui vieillit le plus vite dans le monde, avec moins de 12% de moins de 14 ans en 2021 (et un tiers de la population de plus de 64 ans). Cela doit aussi contribuer à la vision un peu désespérée de cette jeunesse qui essaye d’échapper au monde réel.
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J’aime beaucoup cette analyse. Il y a sans doute de cela dans cette chronique futuriste, réalisée par un quinquagénaire père de famille. Il y a aussi beaucoup de détresse derrière le rideau d’anonymat que permettent ces univers virtuels. Je ne veux en rien dévoiler qui se cache derrière la « Bête » du film, mais on bascule dans ce que le réel peut offrir de plus sombre également.
Les films d’Hosoda sont en tout cas toujours passionnants à découvrir.
Merci beaucoup pour ce message.
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Je partage ton analyse : c’est sans doute le moins touchant des films de Hosoda, qui avec son triptyque que j’appellerai « familial » (Les ENFANTS loup, Le GARCON et la bête, Miraï ma PETITE SOEUR) a porté loin l’émotion liée à l’enfance, à l’apprentissage et au poids de nos racines. Il repart ici sur un film qui me semble compléter son autre triptyque sur la complexité de l’adolescence et la solitude que l’on peut ressentir à cet âge dans notre monde moderne : La Traversée du temps, Summer Wars et Belle donc. Un âge où on cherche à échapper au temps, à la réalité et à s’inventer d’autres vies. Peut être est-ce le sujet lui même qui rend ce film moins attachant, du fait de la froideur de ces mondes virtuels qu’il décrit ? Par ailleurs, le twist lié à l’identité de la Bête m’a paru un peu sans lien véritable avec le reste de l’histoire, comme s’il avait voulu ajouter une touche d’humanité à la toute fin de son histoire et nous rappeler que ses personnages sont bien réels. Quoiqu’il en soit, même avec ses défauts, le film reste de qualité par rapport aux productions actuelles et les réflexions et jugements qu’il porte sur le virtuel sont assez glaçants. De quoi nous parlera-t-il dans ses 3 prochains films ?
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Difficile à dire. Je trouve qu’avec « Miraï » et « Belle », il ouvre de plus en plus grand la porte qui mène aux univers oniriques et tourmentés de Satoshi Kon. On sait que ce dernier, avant de mourir, avait nourri l’envie de faire un film tourné vers l’enfance, thème dont sait s’emparer très bien Hosoda. Alors, pourquoi pas rêver…
J’aime ce rapprochement que tu fais, les ponts que tu lances entre les films d’Hosoda. La dimension familiale semble néanmoins être une constante tout de même. Elle était déjà au coeur de « Summer Wars », elle est aussi présente dans « Belle » (Suzu vit avec son père, mais la communication ne semble pas être au top). Il y a surtout cette folle inventivité visuelle qui fonde l’identité de son œuvre, qui rend ses films reconnaissables entre mille.
On pourrait le rapprocher également de Makoto Shinkaï dont le nouveau film « Suzume » doit débarquer très bientôt chez nous. Visuellement, ils sont assez proches.
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Encore une belle et fine analyse.
Comme toi, je partage tes réserves sur le film, quand bien même il ne faut pas occulter cet optimisme qu’offrir un père de famille à ses enfants. Mamoru Hosoda l’a, semble-t-il, construit comme une lettre d’amour, pour mieux investir cette timidité qui ronge la jeunesse comme tu l’as dit. C’est encore et toujours le cœur des teen-movies japonais, cette crise identitaire qui les amène à accepter leur nature ou leur image, pour enfin s’ouvrir au monde, à leur monde, mais toujours avec une grande sensibilité.
J’avoue aussi avoir moins été touché par la démarche pathos, contrairement à ma salle, d’ailleurs bien peuplée de jeunes qui n’ont pas réussi à voir au-delà du concert musical du cinéaste. C’est pourquoi je commence à relativiser sur ce qu’a entreprit Makoto Shinkai avec son « Suzume » dont la sortie approche à grand pas, et qui utilise l’élan épique comme le compromis nécessaire afin de maintenir son jeune public en haleine pour l’attirer dans un road-trip émotionnel. Un équilibre difficile à atteindre, mais qui, je l’espère, portera ses fruits malgré ses faiblesses.
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Merci beaucoup pour ce retour,
Hosoda a en effet une manière très délicate, et use d’une mise en scène minimaliste pour toucher la vérité des sentiments, laisser affleurer les complexes, peindre la complexité des relations sociales dans une société aux codes extrêmement corsetés. Je trouve d’ailleurs les scènes dans le monde réel beaucoup plus fortes que les explosions graphiques et numériques du monde virtuel.
Tu as raison, Makoto Shinkai est un réalisateur qui mise plus encore sur l’élan épique pour toucher malgré tout de vrais sujets sur l’identité. Dans « Your Name », on avait un regard social dans le sillage d’un Kore-eda avec cet échange d’identités. L’emballage pop a permis sans nulle doute de séduire les jeunes qui firent d’ailleurs un triomphe à son film.
De la même manière, le parti-pris musical de « Belle » lui a permis de faire un joli score au box-office dans son pays.
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Ce film m’avait transporté malgré quelques défauts. Cela faisait très longtemps que je n’avais pas été autant touchée par un film. Et mon dieu la chanson Millenium parade ! je ne m’en lasse pas !
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Percutant et efficace, pour peu qu’on ne soit pas allergique cette pop nippone.
Quelques défauts en effet, mais diablement intelligent.
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Je suis fan de j-pop ! j’en écoute depuis 25 ans 🙂 . Mais je sais que cela peut paraître bizarre musicalement pour des occidentaux.
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Cœur de cible pour ce film ! Je trouve d’ailleurs que Hosoda s’empare assez intelligemment de ce phénomène culturel.
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J’avais vu et n’avais su quoi en dire. Je trouve ça abscons.
J’ai toujours l’impression qu’on accorde beaucoup d’interprétations et de profondeur à des coquilles en peu vides qui s’étiiiiirent.
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Difficile de voir du vide dans cette profusion d’images. Et tu aurais tort de penser que Mamoru Hosoda est un réalisateur qui n’a rien à dire. Sa carrière parle pour lui.
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Oui j’ai tort. S’il a des choses à dire, qu’il me les dise autrement. Profusion de sons et d’images stromboscopiques : NEIN.
J’ai vu et aimé La traversée du temps.
Vu et suis sortie avant la fin de Summer wars. Toute cette geekerie, j’en pouvais plus.
J’aime quand il parle de la vie au Japon. Quand c’est réaliste quoi. Quand ça part dans ses trips hallucinés, je déconnecte complètement.
Pas vu la Petite soeur, mais le sujet me plaisait mais je suppose qu’il part encore dans les trips avec esprits et compagnie !
Bref, un cinéaste qui a une carrière qui parle pour lui sans doute mais qui s’adresse aux aficionados j’ai l’impression.
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Chez Hosoda, on se contente effectivement peu de réalisme. Je ne comprends pas ce qui a pu te plaire dans ce cas dans « la traversée du temps ».
Et je me dis que tu dois détester les films de Miyazaki, parce que question arrachement à la réalité, y a pas plus fantaisiste (y a même un cochon qui vole). Hosoda devait d’ailleurs réaliser « le Château ambulant » avant que le sensei de la Ghibli ne reprenne le pinceau.
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Je m’agenouille devant Miyasaki même si j’ai honte de n’avoir toujours pas vu Kiki… mais rien n’est perdu.
Mon préféré est justement Le château ambulant. Miya me fait plonger dans ses dérives oniriques .
Et attention j’ai dit que je préférais Hosada dans ses parties réalistes pas que je n’aimais pas m’embarquer dans l’avion du cochon.
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Dans ce cas je comprends mieux.
Mais tout de même, je ne vois pas ce que tu reproches à cet U-nivers peuplés de petits Calcifer et autres bestioles tout droit venues du bestiaire en folie de Chihiro.
Après, le goût, les couleurs et le sourire de la chanteuse, c’est une autre affaire, je le reconnais.
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J’ai du mal à m’expliquer (ou alors tu es mal comprenant, ce qui n’est pas possible) mais c’est le style stromboscope, flash, 72 images/s… qui me gêne et me fait décrocher.
Y’a pas ça chez Miya leur maître à tous, toujours zimités, jamais zégalés.
Bon allez, mon fils court le marathon ce jour d’hui. J’suis en transe napolitaine.
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Eh bien cours, ou laisse courir, comme tu veux.
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Kiki n’est pas le meilleur de Miyazaki. Tu as bien fait de le garder pour la fin.
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Ah tant mieux. Plusieurs personnes (pour me culpabiliser) disent que c’est le meilleur !
Ryuichi attend ton hommage :-(‘
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Oui, j’ai vu ça. Malheureusement, je crois que je n’aurai pas le temps de rédiger quelque chose tout de suite.
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Un très grande déception pour ma part… Ce serait long ici mais ça a presque été un calvaire pour ma part… https://www.selenie.fr/2021/12/belle-2021-de-mamoru-hosoda.html
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Parfois, ça ne passe pas du tout.
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je ne l’ai pas vu et je lis que c’est l’un des plus beaux films d’animation de ces dernières années.
Je vais donc m’empresser de le regarder..
merci Florent, bon week-end !
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Bonjour Eveline,
Pas le plus beau, non je ne pense pas. C’est un film intéressant mais qui a des défauts. Je t’encourage à le découvrir néanmoins, mais aussi à voir son précédent, le très beau « Miraï, ma petite sœur ».
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Et bon dimanche à toi, bien sûr ! 😀
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