ZODIAC

Psycho killer, qu’est-ce que c’est ?

« Dieu a créé certains hommes pour être des poètes, de certains autres il fait des rois ou des mendiants. De moi, il a fait un chasseur. »

Zaroff dans « The most dangerous game » de E. B. Schoedsack et M. C. Cooper, 1932.

« Where do we go when motive becomes elusive ? »

Mindhunter, saison 1, épisode 1, 2017.

Décembre 2020 : le Z340 vient enfin de révéler son contenu. Pour casser le code, ils s’y sont mis à trois : un logisticien belge, un mathématicien australien et un informaticien américain, pendant près de quatorze ans. « J’espère que vous vous amusez bien à essayer de m’attraper » écrit l’auteur pervers de ce message qui secoua l’Amérique des se7enties, qui mit en branle toutes les polices de Californie et défraya la chronique dans les rues de San Francisco. Derrière ce message se cache le « Zodiac », insaisissable tueur en série dont Robert Graysmith tira un livre-enquête, qui lui-même engendrera un film fascinant sous la gouverne de David Fincher. Lire la suite

The DEAD Don’t DIE

Juste la fin du monde

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« Les zombies constituent simplement un phénomène qui exacerbe les problèmes de notre société. Leur fonction est politique. »

George A. Romero, in Les 4 résurrections de George Romero, Mad Movies Culte n°1, août 2005.

« (…) Car chacun sait que l’air ambiant, que ce soit à terre ou sur mer, est effroyablement infesté par les misères sans nom que les innombrables mortels ont exhalées avec leur dernier souffle. »

Herman Melville, Moby Dick, 1851.

L’heure a sonné, l’enfer est saturé, les animaux ont pris la poudre d’escampette car les défunts reviennent marcher sur les pas des vivants. Les morts se relèvent, cannibales affamés, ils ne veulent plus du repos éternel. La rengaine est connue, on sait par cœur son refrain, il tourne en boucle depuis près d’un demi-siècle. Depuis que George Romero a déterré ses macchabées d’entre les tombes, on ne compte plus les films et les séries qui nous prédisent le réveil des morts. C’est désormais au tour de Jim Jarmusch de s’y coller. Le dandy chausse ses lunettes noires pour s’enfoncer dans les nuits blanches de « the Dead Don’t Die », une farce macabre qui se déplie au rythme alangui d’une scie country traînée du bout des cordes par le zombie Sturgill Simpson. Lire la suite