Pas une gueule de porte-bonheur

« Qu’importe le danger
Je l’affronterai
Qu’importe le nombre de flèches
Je les traverserai
Mon cœur est viril ! »Chant du guerrier Crow
Depuis les fameux trophées rapportés sur son île par le Comte Zaroff dans les années 30, le cinéma rouvre périodiquement la saison de la chasse à l’homme. Un de ces jeux les plus dangereux reste peut-être celui qui opposa le « Predator » tombé du ciel à un groupe de mercenaires surarmés et lourdement testostéronés dans un film primal et remarqué signé John McTiernan. La Terre étant devenue son terrain de chasse privilégié, nombreux furent les giboyeurs à vouloir le croiser à toutes les sauces et même à d’autres espèces. Le dernier en date se nomme Dan Trachtenberg, réalisateur connu pour son très confiné « 10 Cloverfield Lane ». Suivi de près par les grands manitous de la Fox, il part à la conquête des Grandes Plaines, à la rencontre du grand « oiseau-tempête » et d’une jeune Indienne dont il espère faire une « Prey » plus consistante que les précédentes. Lire la suite