Mademoiselle D.

« Regardez autour de vous, dans la rue, les petites Danielle pullulent déjà, avec leur nez en l’air, leurs cheveux au vent, leurs talons plats, et ce petit air à la fois sage et provoquant. De toutes les « jeunes », c’est elle qui a le plus de personnalité. »
Benjamin Fainsilber, Cinémonde, 16 juillet 1936, n°404.
Il était une fois une petite fille impétueuse et fantasque qui voulait s’amuser à faire du cinéma. Tandis qu’elle entrait, un peu par hasard, dans ce métier qui commençait à peine à parler, elle mit un point d’honneur à ne jamais prendre les choses au sérieux. Mais le talent, ça ne trompe pas et il n’aura pas fallu cinq ans à Danielle Darrieux pour s’imposer comme la coqueluche du cinéma français, la grande vedette des fantastiques années 30 que s’arrachent auteurs et réalisateurs, l’espiègle qui sourit à ses admirateurs mais tire la langue aux journalistes trop insistants. « Quelle drôle de gosse ! » cette Danielle. C’est exactement ce que s’est dit Yves Mirande en écrivant pour elle ce scénario, bien vite mis en images par Léo Joannon. Lire la suite