Knockin’ on heaven’s door

« Moi, ce qui me tire les larmes, c’est d’entendre le cœur de Sam battre avec douceur, apaisement, sérénité (eh oui !) dans la version director’s cut de Pat Garret and Billy the kid.
C’est vrai, cet homme était un vrai monstre, mais un monstre de tendresse. »Alain Corneau, préface de Sam Peckinpah, la violence du Crépuscule, François Causse, 2001.
Parfois, quelques notes suffisent. Un lamento de guitare flotte sur l’horizon, quelques arpèges de soleil mexicain s’égrènent sur une photo sépia qui marque la fin d’une époque. « Times they are a-changin’ » chantait Bob Dylan sur un de ses vieux albums. La phrase est quasiment prononcée telle quelle lorsque « Pat Garrett & Billy the Kid » trinquent une dernière fois ensemble à la table de « Bloody » Sam Peckinpah, western magistral et mélancolique en forme d’adieu au genre, une élégie dans laquelle le chanteur apparaît et se sent tout petit. Lire la suite