ZOOM ARRIERE n°7 : Jane Campion

Bright Star

« Une bonne histoire a cette capacité de se développer en vous. »

Jane Campion, 15 octobre 2021.

En provenance des antipodes, la cinéaste Jane Campion a invité « Un ange à ma table » et donné une « Leçon de piano » mémorable, sublimé les poèmes de Keats et brossé un merveilleux « Portrait de femme ». Elle a su se faire une place dans le panthéon des grands réalisateurs de notre temps. Son cinéma sensible et singulier a été salué par la critique, par le public, à travers les festivals du monde entier.

Après Jarmusch, Ōshima, Moretti, De Palma, Vecchiali, et le cinéma muet français, la revue ZOOM ARRIERE lui consacre son septième numéro, un recueil de textes et d’analyses, d’oppositions de points de vue et de multiples convergences. Un numéro dans lequel un collectif d’amateurs de cinéma (dont je fais partie) a posé ses mots sur quelques images.

N’hésitez pas à soutenir le collectif et le projet en suivant ce lien : Zoom Arrière n°7 – Les films de Jane Campion – Ulule

Et partagez largement autour de vous l’annonce de cette septième parution.

Grand merci à vous 

The POWER of the DOG

Par la peau du cuir

« Deliver my soul from the sword ; my darling from the power of the dog. »

Psaume 22:21, King James Bible, 1611.

A la lumière rasante d’une fin de journée, dans le relief accidenté d’un massif montagneux à l’heure où les troupeaux se rassemblent pour passer la nuit, parfois une forme apparaît. Les hommes qui s’installèrent à l’ombre des géants, dans les endroits reculés du sauvage Montana connaissent bien ce phénomène. L’écrivain John Savage également, mais il détestait cette région pour cette même raison. Il l’a d’abord traduit en mots, avant que la cinéaste Jane Campion ne le fasse en images. « The Power of the Dog » surgit parmi ces ombres vivantes, comme un aboiement sourd qui se fait entendre lorsque la caravane passe. Lire la suite