L’appel de la forêt
« Les sorciers, les possédés, les thaumaturges ont existé de tous temps ; l’Antiquité a eu ses sybilles, sa mythologie ; le Moyen-Age sa magie, sa sorcellerie. Les sorciers existent encore aujourd’hui, mais sous des dénominations différentes ; ils existeront probablement toujours. »
Charles Gomart, La sorcière de Ribémont, 1850.
« Ding dong, the witch is dead » chantaient les Munchkins du « Magicien d’Oz » croyant s’être débarrassés de la vilaine sorcière. Pas si sûr. Depuis que les jeunes curieux du « projet Blair Witch » sont allés fouiner dans les bois du Maryland, on se dit que certains sortilèges ont la vie dure. En la matière, le Massachussetts n’est pas en reste, il a aussi a vécu à l’heure des maléfices comme le rappelle « the VVitch », l’effrayant premier film de Robert Eggers, un natif du cru qui, bien avant d’allumer la lumière du « Phare », a sans doute vu de ses yeux vus des vieillardes s’enflammer pour le Diable et danser nues sous la pleine Lune.