Kung-food fighting
« Son expérience des préparatifs d’une fête était limitée. Un livre de cuisine à la main, il se concentra sur les recettes indiquées comme faciles. Même celles-là prenaient un temps considérable, mais des plats colorés apparurent l’un après l’autre sur la table, ajoutant à la pièce un agréable mélange d’arômes. »
Xiaolong Qiu, Mort d’une héroïne rouge, 2000.
« Bien manger, c’est atteindre le ciel. » Proverbe chinois.
En matière de torture comme d’art culinaire, cela fait maintenant des siècles que la culture chinoise s’est enrichie d’une inventivité hors-pair. A l’approche des festivités du Nouvel An Lunaire de 1995, au moment de mettre les comédies de saison aux fourneaux, le producteur Raymond Wong a passé les commandes : il s’en remet à ce grand cuisinier de l’action qu’est Tsui Hark pour illuminer « le festin chinois ». Le banquet s’annonce relevé, cuit à pleine vapeur, il y en aura pour tous les goûts et de toutes les couleurs. Lire la suite