JEANNE du BARRY

Sa reine

« – (…) Il était donc une fois une pauvre jeune fille qui, à cette époque, n’avait ni pages, ni voiture, ni nègre, ni perruche, ni sapajou.
– Ni roi, dit Louis XV.
– Oh ! Sire. »

Alexandre Dumas et Auguste Maquet, Joseph Balsamo, 1853.

Elle disait qu’elle aimait la vie, on la lui ôta d’un coup de lame. Coupez ! comme on dit au ciné. De Jeanne Vaubernier (ou Bécu selon les sources) à la Comtesse du Barry, tout le cinéma lui est passé dessus, de long en large et à travers. Après Theda Bara, Pola Negri, Dolores del Rio, et bien sûr Martine Carol, voici que Maïwen, fascinée, s’identifie à « Jeanne du Barry », devant et derrière la caméra. Elle fait de sa distribution royale et exotique une attraction en costumes qui tire davantage sur le conte que sur la comtesse. Lire la suite

AMANDA

Le stade de Wimbledon

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« Elvis a quitté le bâtiment. Je veux être franc avec vous. Vous le savez. Il a quitté le bâtiment. Il a quitté la scène, il est sorti par derrière avec les policiers, et maintenant il est parti. »

Horace Logan, Shreveport, Louisiana, December 15, 1956.

Dans la vie, il est des dates marquantes. Et parfois, certaines sont aussi vouées à marquer l’Histoire. Il va sans dire que les attentats du 13 novembre 2015 ont profondément bouleversé les esprits, frappant au cœur la quiétude des citadins, sonnant le glas de l’insouciance du Parisien. Petit gars de Sèvres, Mikhaël Hers en fut forcément ému, habituellement si attaché à la douceur de vivre, nourri au miel de la pop music et de la grande littérature, dont le cinéma était jusqu’alors baigné de songes mélancolieux comme il s’en invite parfois sur les terrasses ensoleillées les dimanches en fin d’après-midi. Tandis que Paris pleure ses morts, dort une petite orpheline qui s’ignore. Il l’a prénommée « Amanda ». Saura-t-il, comme à nous, lui redonner le sourire ? Lire la suite