Le CREPUSCULE des AIGLES

Air et décoration

« On ne connaît pas un homme avant de l’avoir vu au danger. »

Ernst Jünger, Orages d’acier, 1920.

Rarement cité parmi les fleurons du film de guerre traitant de la Première Guerre Mondiale, « le Crépuscule des Aigles » de John Guillermin est pourtant loin d’être un petit film. Tourné sous l’égide de la Fox en cinémascope, doté d’un budget considérable, d’un casting international, d’un chef op’ au top (Douglas Slocombe, qui éclairera bien plus tard les Indiana Jones de Spielberg), d’un compositeur émérite (Jerry Goldsmith qui donne dans le John Williams avant l’heure) et d’un réalisateur anglais bientôt associé aux plus grands films catastrophes des seventies, il a pourtant tout pour plaire. C’est en leur compagnie que George Peppard s’envole « Pour le Mérite », selon un plan qui ne se déroulera pas sans accroc. Lire la suite