Par la peau du cuir

« Deliver my soul from the sword ; my darling from the power of the dog. »
Psaume 22:21, King James Bible, 1611.
A la lumière rasante d’une fin de journée, dans le relief accidenté d’un massif montagneux à l’heure où les troupeaux se rassemblent pour passer la nuit, parfois une forme apparaît. Les hommes qui s’installèrent à l’ombre des géants, dans les endroits reculés du sauvage Montana connaissent bien ce phénomène. L’écrivain John Savage également, mais il détestait cette région pour cette même raison. Il l’a d’abord traduit en mots, avant que la cinéaste Jane Campion ne le fasse en images. « The Power of the Dog » surgit parmi ces ombres vivantes, comme un aboiement sourd qui se fait entendre lorsque la caravane passe.
« Alors que nous nous éloignions en voiture, je l’ai vu. Sur une falaise. Je me suis arrêtée et cela ressemblait à une sculpture de chien accroupi. Cette vision, c’était comme une sorte de bienvenue. J’avais vu le chien, je pouvais faire le film ! » C’est ainsi que la réalisatrice résume le fait d’avoir pu substituer les hauts plateaux du Montana par ceux tout aussi vastes et venteux du sud de la Nouvelle-Zélande. Pour ce western, Jane Campion reste au pays, en territoire connu. Le scénario qu’elle a composé ne mettra pas longtemps à retrouver des motifs qui lui sont chers, à s’accorder à sa « Leçon de piano ». Celui de « Power of the Dog », malmené par le brillantissime Jonny Greenwood, dissone à plusieurs reprises, accompagnant la discorde entre les personnages, cerné de cordes qui en habillent les frictions. Puis ces sonorités se mettent en ordre de bataille pour tenir tête à un banjo rebelle. La scène semble un décalque de « Délivrance », mais le cadre est plus serré, la bataille se joue sur deux niveaux : entre le salon et le haut de l’escalier, entre une épouse fragile et un beau-frère aux éperons acérés.
Il y a paradoxalement peu de place disponible dans cet immense paysage à couper le souffle, fait de pâturages à perte de vue, une vallée perdue au milieu du « Big Country » (« mon premier amour, c’était la peinture » rappelait Jane Campion lors de sa mise à l’honneur au Festival Lumière). Dans la grande masure des frères Burbank, « île de civilisation » posée au cœur de l’immensité, des êtres sont à la lutte. On ne se dispute pas pour une fille dans le ranch des Burbank, on serait même plutôt à les éviter, à s’en contenter pour un bon prix. « Si tu veux de la fesse, gros lard, t’es pas forcé de signer un contrat » lâche Phil le dur-à-cuire à son frangin plus aimable. Benedict Cumberbatch a remisé son accent britannique au vestiaire pour mieux le remplacer par un argot des hautes plaines, celui qui claque sur l’encolure, qui taille des croupières. Parfaitement à l’aise dans les pantalons de rodéo, affublé de son chapeau mou et d’une cigarette au coin du bec, il tient solidement les rênes du ranch, comme s’il était né sur des étriers.
Mais sous le cuir du cow-boy, une sensibilité affleure : Phil a des lettres, et une fêlure qu’il dissimule sous un amas de branches mortes. Jane Campion a le travelling fordien, et la caméra hawksienne, elle sait filmer à hauteur d’hommes. Dans le repli d’une crique formée par un bras de rivière, elle s’introduit dans un jardin secret, là où Phil peut se laisser aller en privé, se révélant dans toute sa nudité. Mais il n’est pas seul, une autre présence semble hanter encore les lieux. Qu’il soit tranquillement couché sur les hauteurs de Beech, la petite bourgade où vivent Rose et son fils Peter, ou bien dans les parages du ranch, le cimetière n’est jamais loin dans ces contrées, et avec lui le souvenir des chers disparus. « The Power of the Dog » se plaît à ressusciter les défunts au fil des conversations : un mari suicidé pour Rose (à laquelle l’humeur dépressive de Kirsten Dunst convient parfaitement), un mentor disparu pour Phil. De menus accessoires semés avec préméditation, ça et là dans le cadre, attestent de leur passage en ce bas monde, et parfois même révèlent qu’ils n’ont pas totalement abandonné les lieux : ici une corde gît sur le sol, là une bouteille de whisky qui se dissimule entre deux draps, et bien sûr une plaque rappelle le nom du glorieux propriétaire de cette selle qui luit encore de s’être si longtemps frottée contre ses parties intimes.
Contrairement à son frangin George (le « gros lard » confié à Jesse Plemons), à sa Rose fraîchement cueillie (Kirsten Dunst qui épouse ici son régulier dans le civil), et à cette « chochotte » de Peter qui finit par s’installer dans l’enclos des Burbank (« le petit Lord Fauntleroy » comme l’appellent les vachers bien vaches), Phil ne fait pas de sentiments, la tendresse n’est pas dans son vocabulaire. Il n’est pas du genre à prendre des gants pour émasculer les nouvelles têtes, quitte à se blesser, à y laisser un peu de sang. « Power of the Dog » n’est pas de ces westerns où on s’explique à coup de revolver, car le siècle a changé, et le temps des pionniers s’éloigne à la vitesse d’une automobile. Mais la tension n’en est pas moins palpable, elle fait rougir la cigarette et se crisper les doigts sur les lanières de cuir.
Toute la première partie du film tombe sous l’autorité naturelle de Phil, qui traîne sa silhouette jusque dans les arrière-plans, toujours à portée de vue. A sa présence hégémonique, son frère George oppose une forme de résistance passive, une placide rondeur qui neutralise tout accès de violence. Puis les rapports s’inversent, comme sur le dos d’un cheval qu’on finit par dompter, lorsque Phil accepte enfin d’appeler Peter par son nom. Kodi Smit-McPhee n’a pas le doux visage du chérubin Chalamet, mais il en a assurément le talent, véritable révélation dans ce film. Le chétif oiseau aux griffes pourtant bien acérées finira par se poser sur l’épaule de Phil, cheminant avec lui sur le sentier qui mène tout près de « Brokeback Mountain ».
Mais la rusée réalisatrice ménage quelques surprises, nous apprend à mieux connaître ses personnages tout en concoctant le poison qui permettra à l’un d’eux de garder un chien de sa chienne. On aura beau jeu d’aboyer que le western est le meilleur ami de l’homme, Jane Campion prouve le contraire en composant des plans taillés pour les écrans larges mais qui, à l’instar du très beau « News of the World » finiront coincés dans la petite lucarne. Cela n’enlève heureusement rien à la valeur de ce film sublime qui chevauche avec les plus grands.

Et dire que je n’ai pas Netflix… S’il y a bien un film que j’attendais, c’était celui-là avant que, ne le voyant pas venir, je me rende compte que c’est de l’exclusif Netflix… Putain de putain !…
J’avais tellement adoré le roman de Thomas Savage… lu il y a de nombreuses années, mais souvenir marquant…
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Content de te revoir sur ma prairie cher Bison 🙂
Je t’avoue que le superbe film de Campion m’a bien donné en vie de me plonger dans le roman de Savage. L’article sur le blog de Céciloule également : https://pamolico.wordpress.com/2021/12/07/le-pouvoir-du-chien-jane-campion/
On ne peut que s’enrager néanmoins de voir que ce film ample, évidemment conçu pour le grand écran, est restreint au petit cadre de Netflix, même si quelques privilégiés à Lyon ou à Paris ont pu en profiter sur grand écran. Eternel problème de la chronologie des médias.
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Comme le Bison je n’ai pas Netf… Cependant j’ai aimé énormément le roman, de Thomas Savage Le pouvoir du chien dont j’ai lu aussi Rue du Pacifique. J’ai toute confiance en Jane Campion.A bientôt et Joyeux Noël chez vous. 🎄
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Le fait est que ce film a éveillé en partie ma curiosité pour l’auteur, et confirme l’immense talent de Jane Campion qu’on n’avait pas vue à la direction d’un long métrage depuis le déjà sublime « Brightstar ». J’ai aussi fait l’impasse sur la série « Top of the Lake », ce qui est un tort que je ne manquerai pas de réparer dès que possible.
Je te souhaite de passer également de très belles fêtes de Noël cher Claude.
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Formidable critique – qui dit tout (pour celui qui a vu) et cache tout en même temps. !
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Oh merci ! Et j’espère qu’il donnera envie de le découvrir.
Toujours difficile pour moi de traduire en mots les qualités d’un film tout en évoluant à la lisière de ce qu’on s’autorise à en dévoiler. Je me mets toujours à la place du spectateur qui comme moi, ferme les yeux et se bouche les oreilles quand vient la bande-annonce d’un film que j’ai déjà prévu d’aller voir. 😉
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Pingback: The power of the dog | Coquecigrues et ima-nu-ages
J’ai prévu de le voir demain soir en famille 🙂
Ta critique confirme l’impression forte que j’ai eu en regardant la bande-annonce (excellente, selon moi) et me donne encore plus hâte de voir le film.
Merci.
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J’espère qu’il te plaira autant qu’à moi. C’est un film qui prend aux tripes et qui mérite de se mettre dans les conditions de la salle de ciné (on coupe les portables, on se focalise sur le film) pour être apprécié pleinement.
J’attends tes impressions après visionnage. 😉
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Quel film ! Chez moi on en parle encore 🙂
Les plans sont superbes, de vrais tableaux aux visuels forts ! La lenteur avec laquelle l’action prend place, les longs silences mettent en valeur cette atmosphère particulière que j’avais apprécié dans Tope of the Lake…
Je rejoins ta très belle critique et tout ce que tu en as pensé de bien tout autant sur l’intrigue que sur le jeu des acteurs, particulièrement celui de Kodi Smit-McPhee que je découvre avec ce film.
Mon seul regret est de ne pas l’avoir vu au cinéma pour bénéficier de sa grande qualité cinématographique.
Belle année à toi, Princecranoir et au plaisir de continuer à lire la pertinence de tes critiques.
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Merci beaucoup Laurence,
A mon tour de te souhaiter le meilleur pour cette nouvelle année.
Tu m’envoies ravi avec ce retour enflammé à propos de « Power of the Dog ». La prestation de Kodi Smit-McPhee fut une magnifique surprise pour moi aussi, et la découverte d’un acteur qui n’a pas à rougir face à Benedict Cumberbtach, Jesse Plemons, et Kirsten Dunst.
Je n’ai toujours pas vu « Top of the Lake » hélas, mais je ne manquerai pas de me rattraper à la première occasion.
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Et dire que j’ai Netflix, que je ne regarde pas soit dit en passant, et que je serais passé à côté d’un Campion si tu n’étais pas là. Je sais ce que je risque de regarder très prochainement.
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C’est un film clairement pensé pour les salles obscures, et c’est bien dommage de devoir, pour la majorité, se contenter de l’écran domestique.
Je ne suis pas non plis très film sur Netflix en général, mais celui-ci je m’étais promis de ne pas le rater.
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Quel article ! Tu as le talent des mots cher Prince, autant que Jane Campion celui de l image. Ce Film est pour moi, époustouflant, par sa narration qui laisse le temps à la réflexion, une narration où rien n est dit et pourtant tout est dit .. C est sublime d arriver à faire un film aussi subtil de nos jours et pour une plateforme. Bénédict Cumerberbatch est incroyable. Bon, tu as compris que j ai été assez impressionnée par Madame Jane Campion. Un grand film et qui confirme mon idée que les réalisatrices n ont pas besoin de couilles (ça c est pour Titane que j ai détesté) pour faire de grands films. Joyeux Noël Cher Prince !
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Merci beaucoup !
Jane Campion ne se considère pas comme une cinéaste femme, mais comme une cineaste tout court, qui exprime sa sensibilité propre sur des sujets et des contextes qui concerne un seul genre : le genre humain. Son rapport au paysage ajoute une poésie du sublime sur un scénario qui, comme tu l’écris très bien, progresse par fines touches pour composer des personnages bien plus complexes qu’ils n’y paraissent. Narration et réflexion se tiennent la main, ou plutôt se tressent comme cette corde de cuir, avec une tension extrême.
Il y a un monde entre Campion et Ducournau, chacune ayant sa façon de s’exprimer par l’image, chacune son univers de cinéma. Et dans mes goûts, il y a de la place pour les deux.
Je te souhaite de passer un très beau Noël également.
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Une réponse avec c!asse ! Ducornau, n a pas de place chez moi. Un bon débat de Noël 😉
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Entre la dinde farcie et la bûche au beurre, le sujet peut vite devenir gavant, mais la soirée animée. 😉
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« Bright Star » m’avait complètement séduit et émerveillé. Que j’aimerais voir ce nouveau film. Il était programmé à la Cinémathèque de Paris, visible sur grand écran donc ! Peut-être qu’on aura l’occasion de le voir à nouveau, à l’occasion de festivals ou rétrospectives…
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C’est aussi ce qu’on avait espéré pour d’autres productions de prestige signées Netflix comme le magnifique « Roma » de Cuaron, plus récemment « Mank » ou « the Irishman » de Scorsese. Ce ne fut finalement possible que pour bien peu de spectateurs.
Mais ces films existent, ils sont visibles, et on peut toujours espérer effectivement les revoir dans de bonnes conditions un jour. C’est le bon côté des choses.
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J’ai une très haute estime de Jane Campion dont j’avais adoré le très poétique « Bright Star » et « la leçon de piano »… C’est une très grande réalisatrice et j’espère voir ce Western même si je n’ai pas Netflix. Merci Prince Écran Noir pour cette belle chronique et Très joyeux Noël 🙂
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Merci Marie-Anne.
Si tu as l’occasion de le voir, tu y retrouveras sans nul doute toutes les qualités qui t’ont éblouie (comme moi) dans les deux films que tu as cités.
Je te souhaite à mon tour de passer de très belles fêtes (mais ailleurs que dans un ranch isolé dans les montagnes du Montana).
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J’aimerais bien être dans un ranch du Montana 🙂 mais je passerai Noël plus banalement dans un pavillon de banlieue 🙂 En fait ça me convient aussi bien.
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Bonjour Princecranoir, je suis désespérée car je ne verrai pas ce film sur grand écran. Je ne suis pas abonnée à Netflix, je ne vis pas à Lyon. Même à Paris, il y a eu une ou deux projections que j’ai ratées et donc j’attends le DVD mais cela n’est vraiment pas pareil. Ton billet me fait regretter de ne pas l’avoir encore vu. Bonne journée, bon réveillon et bonne fête de fin d’année.
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Bonjour Dasola,
C’est effectivement rageant de ne pouvoir profiter de ce très beau film sur grand écran. Le spectacle étant déjà sublime en le découvrant dans mon salon, j’imagine que l’impact a dû être démultiplié pour ceux qui ont eu la chance de le voir lors des rares projections en salles. Ce qui est certain, c’est que Jane Campion confirme qu’elle est une des plus importantes cinéastes de son temps.
Très bonne fin d’année à toi aussi.
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Quelle critique, tout en sous-entendus, comme ce film ! Tu as assurément été plus charmé que moi… même si ce sont les mêmes caractéristiques que l’on retient 🙂 belles fêtes de fin d’année !
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Merci beaucoup !
J’ai dû apercevoir le chien dans la montagne, c’est lui qui a guidé mes mots jusqu’au ranch des Burbank. Il me reste désormais à lire ceux de Savage que tu m’as chaudement recommandés.
très bon Noël à toi.
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bonjour, comment vas tu? merci pour la découverte. je te souhaite une belle veillée de noel, pleine de joie et de lumières, quelques soient tes projets pour la soirée!
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Très bon Noël à toi aussi.
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des plans taillés pour les écrans larges ??? Vraiment ??? Alors qu’une nouvelle fois le fléau Netflix ravit ce film aux yeux des cinéphiles.
Mais un Bison a déposé le livre au pied de mon sapin. J’ai hâte de m’y mettre après avoir fini un pavé.
Je suppose que Leo et Meryl te feront également une petite visite… J’enrage.
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C’est prévu en effet. 😁
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J’ai aimé la lenteur de ce film.
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Pour Jane Campion, le cinéma doit en effet prendre son temps. Je pense notamment à ce plan de Phil marchant à vive allure au tout début du film et vu depuis l’intérieur de la maison. Un plan fordien en diable que la cinéaste réitère à la fin avec un Phil cette fois marchant péniblement. C’est très fort.
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J’ose à peine le dire : il est sorti en diffusion générale chez nous (une bonne dizaine de projections en décembre) et … je l’ai raté. Il faut dire que je connais peu Campion, je n’ai vu que La leçon de piano et je n’ai pas trop aimé. A te lire et si on lui donne une deuxième chance en janvier, je tâcherai de faire un effort.
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Quelle chance ! Profite de le voir en salle, je donnerai cher pour le revoir dans ces conditions.
Dans « Power of the Dog », il y a bien aussi un piano mais l’histoire est très différente.
Je ne manquerai pas de lire tes impressions et analyses quand tu l’auras vu.
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Belle critique pour un film que j’ai beaucoup aimé. Je suis une grande admiratrice de Jane Campion.
Films, séries 🌟🌟🌟🌟🌟
Merci, joyeuses fêtes de fin d’année !
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Merci Eveline,
Jane Campion est une véritable artiste de l’image, capable de porter faire passer les sentiments par sa seule mise en scène. Je pense qu’elle était la réalisatrice idéale pour adapter ce roman.
Je n’ai toujours pas vu sa série « Top of the Lake », il va falloir que je comble ce manque.
Très belle semaine à toi.
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Quelle magnifique critique tu signes là ! Envoûté moi aussi par ce film de Jane Campion qui aurait mérité le cinéma. Les acteurs sont formidables, Kirsten Dunst que j’adore en tête, le jeune garçon aussi. L’histoire de ce secret enfoui de Phil est très belle et triste aussi. Jane Campion est décidément indétrônable ! Passe un beau réveillon 😊✨
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Merci Frédéric, tes compliments me font chaud au cœur.
Jane Campion est une cinéaste magnifique, qui sait comment tirer le meilleur de ses comédiens. Kirsten Dunst est très bien, et le jeune Smit-McPhee également. Mais je retiens le face à face des deux frères : Cumberbatch donne à chacune de ses apparition un sentiment de malaise, et Jesse Plemons est remarquable, tout en retenue, ne répondant jamais à la provocation de son frère. Du cinéma de haute volée.
Passe une belle fin d’année.
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Un film magnifique, dans mon top 5 annuel assurément (bilan en cours !). Subtil, poignant, violent, intelligemment écrit. On frôle le chef d’oeuvre
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Sans doute aussi un de mes préférés de l’année. Je n’ai pas vraiment fait de bilan mais je le classe sans problème parmi les réussites.
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Am sorry to say I am in the large minority who hated this. Once I saw the New Zealand Film Commission on the titles I knew this American-set western was made in New Zealand and the scenery somehow just seemed off. I thought it was Heaven’s Gate all over again – the idea of well-educated guys going out west and discovering it was hard work. I felt Cumberbatch had just stolen Daniel Day-Lewis’s performance from There Will Be Blood and that it was a performance not from the heart but from a brain determined to win an Oscar. I much preferred Jesse Plemons which seemed a much truer performance. and the story was just too much Brokeback Mountain. Seemed jaded rather than fresh. And I am (was) a big fan of Campion.
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I won’t blame you for disliking that beautiful film. You don’t mention the cinematography and the music of Greenwood, so they may have touched your heart even if the rest had not? I can’t agree with you for the Cumberbtach acting, because you could reverse the elements with DD Lewis performance in « there will be blood » or « gangs of New York ».
You’re right, this Montana looks like Middle Earth but it’s OK for me. Never been in Montana. It’s like the Spanish far west of Leone, it works in my eyes just because the director is talented.
And there’s a story behind all that. That’s where we may not converge. There will be other occasions to reconciliate our views. 😉
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I saw this in the cinema which is less forgiving than television. I will probably watch it again on Netflix and may well change my find. I should point out you did a wonderful review that would have persuaded me to watch it if I had not already seen it.
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That’s kind of you Brian. Hope you’ll find it better on a small screen. I can tell you I would have given a lot to see it in theater.
Have a nice eve and read you again with pleasure in 22.
PS : You’ll find today a salute to Bertrand Tavernier to close this year.
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I am a huge fan of Tavernier.
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My daughter and I watched this over Christmas. Quite a departure for Cumberbatch!
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Indeed ! He’s on the tracks for an Oscar for sure.
Thanks for passing by Dawn, and I wish you a wonderful year by the way.
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Thank you, and the same to you!
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Nice blog..
Do visit to my blog and follow it if you like…
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I’ll do it.
Thanks for coming.
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Bonjour Prince, et ceux qui suivent, 😊
Après son rôle dans the ‘Power of the Dog’, – l’acteur Benedict Cumberbatch , y incarnant une personnalité de type ‘masculinité toxique ‘ – , nous avons le bonheur, de pouvoir le retrouver dans un film saissisant « The Electrical Life of Louis Wain » ou en français « La Vie extraordinaire de Louis Wain » , qui a pour sujet cette fois, la vie difficile de l’immense artiste & illustrateur Tom WAIN ( 1860-1939) …
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/9/9a/Wein_catpoker.jpg?uselang=fr
Une prouesse dense, pour un film à l’ esthétique raffinée …
😉 Une chronique prochaine, s’impose ! !
Avec amicales salutations
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Merci pour ce complément cher Hypergol !
Benedict Cumberbatch est décidément un acteur au talent exceptionnel, capable de briller dans tous les registres, des sorcelleries Marvel aux films d’auteurs et biographies filmées aux contours hors-normes. J’avoue ne pas connaitre cet illustrateur au cœur de ce film sorti en ce tout début d’année. Le film est hélas distribué sur une plate-forme, tout comme « Power of the Dog », ce qui limite hélas son accès. Il me faudra trouver un compte Prime pour le découvrir, et en rédiger une chronique ad hoc.
Très bon dimanche.
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< talent exceptionnel … phénoménal, … dans ce rôle de personnalité à très fort probables ‘spectralités autistiques de très très hautes sensibilités ‘ .
En ceci, peut-être faut-il aussi, prévenir les spectateurs peu familiers de ces univers parfois étourdissants, que ce film sur Louis WAIN, est aussi une plongée colorée dans des dimensions qui pourraient dérouter …
Effectivement, l’accès à la diffusion du film reste problématique, mais garanti, l’effort vaut son pesant !
Mercis beaucoup , pour penser déjà à sa future chronique, et tout bon dimanche également 🙂 Amitiés
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