It’s alive !
« Le lendemain, au lever du jour, ils arrivèrent sans encombre au pays des Jouets. Ce pays ne ressemblait à aucun autre. Il n’y avait que des enfants. (…)
— Quelle belle vie ! S’exclamait Pinocchio chaque fois qu’il croisait La Mèche.
— Tu vois que j’avais raison, répliquait l’autre. Et dire que tu ne voulais pas venir ! »Carlo Collodi, Les Aventures de Pinocchio, 1881.
Donner la vie. C’est le très beau souhait que se fixent les jeunes amoureux transis lorsqu’ils fondent ensemble des projets d’avenir. C’est aussi le pouvoir que s’est octroyé le Pixar, super-ordinateur devenu emblème d’un célèbre studio de films d’animation. Les Pete Docter et autre Frankenstein à la manœuvre derrière leurs écrans ont d’abord injecté des consciences dans des objets inanimés. Tel Mickey l’apprenti-sorcier débordé par ses balais dans « Fantasia », ils ont choisi de multiplier les sujets et les histoires à raconter. Nous voici parvenus à la « Toy Story 4 », contée par Josh Cooley. Et cette fois-ci, ce sont les jouets qui ont pour projet d’avoir un enfant.