Surréalité
« Attention à jouer au génie parce qu’on rrrrrrisque de le devenir. »
Voilà une rencontre qui n’étonnera pas grand monde. On a longtemps qualifié le corpus filmique de l’Oizo Quentin Dupieux de « surréaliste », terme dont il se défend largement, au même titre que d’autres qualificatifs tels que « déjanté » ou « absurde ». Il va sans dire, pourtant, que ce metteur en scène grand admirateur de Luis Buñuel est depuis longtemps parti à la conquête de l’irrationnel. Les noces de ses obsessions avec celles du peintre le plus azimuté entre tous ne pouvaient qu’advenir. Elles prennent la forme d’un « non-biopic » en manière d’hommage à « Daaaaaalí ! », où six fois Salvador vont pousser les portes de l’incroyable hacienda de l’artiste fada. Lire la suite