Sérénade à quatre
« Afin de coincer la bulle dans ta bulle,
De poser mon cœur bancal dans ton bocal,
Ton aquarium »Etienne Daho, Week-end à Rome, 1984.
Louis Garrel, avec ses cheveux bouclés, ses petits yeux perçants et son éternelle allure d’étudiant rive gauche, n’a certes pas une tête de coupable. Il s’était d’ailleurs fait connaître il y a vingt ans parmi « les Innocents » de Bertolucci, et voilà maintenant qu’il fait « L’Innocent » dans une comédie délicieuse et de son cru. Louis Garrel n’est peut-être coupable de rien, mais il aime jouer. Il joue avec les genres, jongle avec les émotions, étale la palette des possibles et cela embellit la vie. Il joue, joue avec nous et, confidence pour confidence, cela fait un bien fou. Lire la suite